Pour l’éternité

L’âge d’or du Benfica Lisbonne

Pour cette deuxième édition de sa rubrique “Pour l’éternité”, la Feuille de Match retourne dans les années 60. Direction le Portugal et sa capitale, Lisbonne, pour découvrir le grand Benfica, porté par sa star Eusebio.

Après plusieurs succès probants dans les années 50, le Benfica Lisbonne entame la saison 1960-1961 comme équipe favorite pour le titre de Champion du Portugal. La capacité de leur stade, l’Estadio da Luz, est augmentée à 80 000 places, après leur succès en championnat lors de la saison précédente. Une façon d’attirer toujours plus de supporters et de spectateurs aux matchs d’une équipe désormais aussi impressionnante sur la scène nationale qu’Européenne. Pour cette nouvelle saison en Première division Portugaise, le Benfica doit défendre son titre. Ce sera finalement chose faite, et dans un championnat à 14 équipes, les Aigles terminent Champions, avec 46 points, 22 victoires en 26 journées pour 2 nuls et deux défaites. 4 points d’avance sur le Sporting Portugal, et 13 sur le FC Porto, troisième. Pourtant, c’est bien en coupe d’europe que le club va faire parler de lui.

Première finale de Coupe Européenne

Pour le tour préliminaire de la compétition, les Lisboètes affrontent le club Ecossais des Hearts of Midlothian. Les Portugais s’imposent sans trop de difficulté, sur un joli 5-1 au score cumulé, allant chercher une victoire 2-1 en Ecosse avant de s’imposer 3-0 à domicile. Les Aigles, pleins de confiance, vont ensuite défier le club Hongrois de Ujpest Dosza, basé à Budapest. Un large succès 6-2 à l’Estadio da Luz et une défaite 2-1 à l’extérieur plus tard, les Aigles passent au tour suivant.

En quarts de finale, les Portugais affrontent le club Danois de l’AGF Arhus. A L’Estadio da Luz, les portugais s’imposent 4-1, avant d’aller chercher une victoire 4-1 à l’extérieur. L’équipe, coachée par Béla Guttmann, monte de plus en plus en puissance sur la scène européenne, alors que le tenant du titre, le Real Madrid, est sorti par son rival historique le FC Barcelone. Les spécialistes annoncent de plus en plus que le Benfica a désormais une chose d’aller chercher sa première finale de Coupe d’Europe de son histoire. Pour cela, l’équipe devra aller chercher sa qualification face aux Autrichiens du Rapid de Vienne. Après une victoire 3-0 à domicile, et un match nul 1-1 à l’extérieur, les Aigles se qualifient pour un rendez-vous avec l’histoire.

La finale, qui se jouait au Stade du Wankdorf (ancien stade des Young Boys de Berne entre 1925 et 2001, depuis démoli pour laisser place au Stade de Suisse) le 30 mai 1961, oppposait donc le Benfica Lisbonne, au sommet de son art, au FC Barcelone, qui avait déjà sorti le tenant du titre lors du premier tour. C’est avec un onze 100% portugais que les Lisboètes se présentent face aux Blaugranas, et l’arbitre de la rencontre, le Suisse Gottfried Dienst, donne le coup d’envoi.

Dès la 21e minute, c’est Kocsis, international Hongrois, qui va ouvrir le score en faveur du Barça. 10 petites minutes plus tard, le meilleur buteur de la compétition, José Aguas, va venir égaliser pour les Aigles, avant que Ramallets, le portier Blaugrana, ne marque contre son camp la minute qui suit. A la mi-temps, les joueurs du Benfica Lisbonne mènent 2 buts à 1, et se prennent à rêver d’un premier titre européen.

Au retour des vestiaires, les joueurs du Benfica poussent pour aller chercher un nouveau but qui leur permettrait de se mettre à l’abri. Mario Coluna finira par trouver la faille à la 55e, ce qui permettra aux Portugais de mener 3-1, et ainsi de prendre le large. Le Barça réduira la marque par l’intermédiaire de Czibor à la 75e, et les Blaugranas vont pousser jusqu’au bout pour aller chercher des prolongations. Finalement, le coup de sifflet final retentit, et le Benfica Lisbonne est Champion d’Europe, pour la première fois de son histoire, et devient par ailleurs le premier club de l’histoire du Championnat Portugais à remporter une Coupe d’Europe.

Saison 1961-1962 : on prend les mêmes et on recommence

La saison suivante, le Benfica Lisbonne, qui a réalisé un superbe doublé, arrive en Coupe Européenne des Clubs Champions avec l’étiquette de favori. Eusébio, un jeune joueur prometteur portugais, arrive cette saison là au club. En championnat, le Benfica essaiera de conserver son titre de Champion, mais ne feront rien de mieux que la troisième place. 36 points au compteur, soit 5 de retard sur le deuxième, le FC Porto, et 7 sur leurs rivaux Lisboètes du Sporting Portugal. Le Benfica a préféré se concentrer sur sa campagne européenne. Et encore une fois, ils ne décevront pas.

Pour les huitièmes de finale (étant vainqueurs, ils n’auront pas à disputer le tour préliminaire), les Portugais affrontent l’Austria Vienne. Après un match nul 1 buts partout au match aller en Autriche, les Aigles s’imposent 5-1 à l’Estadio Da Luz, et accèdent au tour suivant sans trop de difficultés avec un joli 6-2 au score cumulé. En quarts de finale, les joueurs Lisboètes affrontent le FC Nuremberg. Après une défaite 3-1 en Allemagne, le doute commençait à s’installer. Finalement, les joueurs se sont remobilisés, et le Benfica s’impose 6-0 à domicile, pour un score cumulé de 7-3, et accède aux demies finales.

Pour la demie finale, les Lisboètes affronteront les joueurs Londoniens de Tottenham. Après une victoire 3-1 à domicile, les joueurs Lisboètes se font peur en perdant 2-1 à l’extérieur. Une défaite qui sera sans incidence sur leur qualification en finale, le score cumulé étant de 4-3.

Finale de 62 : la révélation Eusébio

Pour cette finale de l’édition 1961/1962 de la Coupe Européenne des Clubs Champions, le Benfica Lisbonne, vainqueur de l’édition précédente, ira à Amsterdam, au Stade Olympique, affronter le Real Madrid, vainqueur en 1960. Encore une fois, c’est une équipe 100% portugaise qu’aligne le Benfica Lisbonne, ici en rouge, et le coup d’envoi est donné le 2 mai 1962 par Leo Horn, arbitre de la rencontre.

La rencontre démarre de façon cauchemardesque pour les Lisboètes. 18e minute de jeu, Ferenc Puskas, le joueur hispano-hongrois, ouvre le score, puis double la mise 5 minutes plus tard. Aguas réduira le score à la 25e, puis Cavém égalise à la 33e. Cette finale est d’ores et déjà très spectaculaire, et Puskas vient redonner l’avantage aux Merengue à la 39e.

50e minute, c’est Coluna qui vient égaliser à 3-3. Puis Eusébio a frappé. 64e minute, d’un pénalty, il donne l’avantage aux joueurs de Benfica. Quelques minutes plus tard, il doublera la mise d’un but sur une frappe sèche et très bien placée, suite à un coup-franc, à la 69e minute. Le score restera figé jusqu’à la fin de la rencontre, 5-3, victoire du Benfica Lisbonne en finale de Coupe Européenne des Clubs Champions. Un doublé de la désormais légende Eusébio, qui venait de se révéler au grand jour et aux yeux de toute l’Europe à cette époque.

Par la suite, le Benfica Lisbonne atteindra une nouvelle fois la finale de Coupe Européenne des Clubs Champions, notre actuelle Champion’s League, la saison suivante. Ils seront battus en finale face au Milan AC. Finale qu’ils atteindront pour la 4e fois en 5 ans deux saisons plus tard. Ils atteindront encore la finale l’année suivante, pour une nouvelle déception en finale.

Les années 60 sont très certainement les plus belles du club Lisboètes. Avec 8 titres de champion, 3 coupes du portugal, 2 actuelles Ligue des Champions (et les deux seules de leur palmarès), les joueurs du Grand Benfica des années 60 sont entrés dans la légende… pour l’éternité.

Hugo Kucharski

L’âge d’or du Benfica Lisbonne

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Le Superclasico est l’opposition entre les 2 clubs majeurs d’Argentine. A l’instar du légendaire Barça – Réal, ce match est l’opposition des 2 meilleures équipes du championnat. Néanmoins, le Superclasico est aussi le derby de Buenos Aires, connu comme l’un des plus chauds de l’histoire du football.

Aujourd’hui encore, ce derby vieux de plus de 100 ans fait parler de par sa ferveur. Si la finale aller de la Copa Libertadores a bien eu lieu à la Bombonera, stade du Boca, ce n’est cependant pas sans encombre. A la fin du match aller, qui s’est soldé sur un bon nul 2-2, les fans de River sont allés prendre d’assaut le bus des joueurs de Boca après avoir déjà eu de nombreuses altercations avec les supporters adverses. Résultat ? Le match a été officiellement délocalisé à Santiago Bernabeu, à Madrid. N’en déplaise aux plus de 76 000 supporters argentins annoncés pour le match retour. La finale retour s’est finalement soldé sur une victoire 2-0 de River dans l’enceinte du Réal Madrid.

Un derby historique

Le 25 Mai 1901, le quartier de La Boca, quartier du nord de Buenos Aires voit naître son premier club, celui de River Plate, à ce jour le plus titré d’Argentine avec 36 titres de champion national depuis 1931. Et c’est 4 ans plus tard, le 3 Avril 1905, que La Boca voit naître un nouveau club, celui de Boca Junior. Pourtant les fans de foot de la capitale attendront 1913 pour voir le premier derby, remporté 2-1 par la Banda Roja (surnom de River).

Le club de Boca est historiquement l’ennemi de River. En 1905, des ouvriers génois de la capitale vivant dans le quartier de La Boca créent un club omnisport où la section foot brille dès son introduction dans le championnat officiel en 1913, la même année que River Plate. Et si l’idée d’un club d’origine étrangère ne plait pas à son éternel rival argentin, les génois font l’unanimité dans un pays où la liberté n’est qu’un rêve à cette époque. Alors si la Banda Roja se montre quelque peu nationaliste, c’est bien parce que les génois ont les faveurs d’une grande partie de l’Argentine. Ces tensions ne se sont cependant officialisés et sacralisés qu’en 1931 lorsque le derby avait entraîné 3 expulsions et une bagarre générale sur la pelouse. La rancœur s’est alors propagée dans les tribunes. Les supporters ont même été dispersés avec des gaz lacrymogènes.

Dans les stats du derby

Même si à ses débuts, River Plate était bien le meilleur club d’Argentine, aujourd’hui, les génois lui font de l’ombre et dans les stats du derby, le club Bleu et Jaune est devant. 120 victoires et 102 nuls en 326 matchs, ne laissant à River que 104 victoire sur l’ensemble de leurs rencontres. Même scénario si on décortique les rencontres… en Copa Libertadores, qui élit la meilleure équipe de l’année en Amérique du Sud (une sorte de Champion’s League Sud-Américaine), Boca a gagné 10 de ses 22 matchs pour 6 nuls. River Plate ne compte que 6 victoires (dont la finale retour à Bernabeu leur offrant le titre l’année dernière après le succès de 2015). En championnat, Boca compte 67 victoire contre 61 pour les rouges et blancs. Maigre différence, mais suffisante pour voir les bleus et jaunes se targuer d’être les meilleurs. C’est de bonne guerre !  

Le derby le plus chaud de la planète foot touche même les stars du hip-hop français ⬇️⬇️⬇️

Actuellement, Boca Juniors se classe 3e du championnat argentin, avec 47 points, 5 points devant leurs éternels rivaux (River se positionnant 4e avec 42 points). Le Racing semble bien parti pour empocher le titre, bien talonné par Defensa y Justicia. Il faudra attendre un petit moment avant de revoir un Superclasico entre les deux formations, celui de la saison en championnat ayant déjà été disputé. 

Jules Arguel

Boca Junior – River Plate : le déchaînement des passions

Les Lisbon Lions de Glasgow

Une fois par mois, la Feuille de Match vous permet de retourner dans le temps, et de découvrir l’incroyable épopée d’un club de football. Pour cette première édition, direction l’Ecosse, et l’incroyable saison du Celtic Glasgow, notamment sa victoire dans ce qui deviendra plus tard la Ligue des Champions.

La saison 1966/1967 restera à jamais dans gravée dans l’histoire du Celtic Glasgow. The Bhoys démarrent la saison avec le légendaire manager Jock Stein à leur tête, manager qui marquera à jamais l’histoire du club. Avec un jeu se rapprochant du football total, très porté sur l’attaque et le style offensif, permet aux Hoops de se hisser jusqu’aux sommets pour ce qui restera la plus belle saison de l’histoire du club. Un championnat d’Ecosse globalement dominé, qui se solde par un titre de champion pour le Celtic, avec 3 points d’avance sur les rivaux de toujours, les Rangers (qu’ils battront en championnat au Celtic Park, 2-0, avant de les tenir en échec lors du match retour à l’Ibrox Park 2-2). Seulement 2 défaites en championnat, pour 26 victoires en 34 rencontres, et un deuxième titre consécutif pour les joueurs de Stein. Stevie Chalmers, l’attaquant de l’époque, est sacré meilleur buteur du championnat avec 21 unités, et le Celtic lancera par la même occasion une série de 9 titres consécutifs en Scottish Premiership, entre 1966 et 1974.

Une épopée européenne légendaire

Forts de leurs succès et de leur style de jeu révolutionnaire, les joueurs du Celtic vont également se distinguer en Coupe d’Europe. La Coupe des Clubs Champions, pour sa 12e édition, verra les joueurs du Celtic se démarquer par des résultats impressionnants dès le début de la compétition.

Une première victoire d’abord, au premier tour de la compétition, face au FC Zurich. Une victoire convaincante 2-0 au match aller, grâce à des buts de Tommy Gemmel et Joe McBride, au Celtic Park, puis une victoire clinquante 3-0 à l’extérieur, signée d’un doublé de Gemmel et un but de Stevie Chalmers, au Stade du Letzigrund annoncent la couleur : cette saison, les Verts et Blancs sont prêts à tout rafler.

Le deuxième tour verra les écossais affronter le FC Nantes, qui avait terminé champion de France avec la meilleure défense (36 buts encaissés) et meilleure attaque (84 pions marqués) de son championnat. Les écossais ne feront pourtant pas dans le détail : une victoire 3 buts à 1 au Stade Marcel-Saupin (actuel stade de la réserve du FC Nantes) avec des buts de McBride, Bobby Lennox et Chalmers, puis une victoire sur le même score au Celtic Park par des buts de Jimmy Johnstone, Lennox et Chalmers. Un très large 6-2 au score cumulé, et les Bhoys sont prêts pour les quarts de finale de la compétition.

 

Arrivent enfin les choses sérieuses. Les quarts de finales approchent à grand pas, et le Celtic ira disputer le match aller en Serbie, face au FK Vojvodina (club de la ville de Novi Sad). Les écossais perdront la rencontre disputée à l’extérieur sur le score de 1-0, ce qui signera leur première défaite dans la compétition.

Mais le manager Jock Stein a de la ressource. L’équipe est remotivée et désormais prête à faire le nécessaire pour le match retour, cette fois disputé dans leur antre du Celtic Park. 69 374 personnes présentes, et une victoire 2-0 des Hoops grâce à des buts de Gemmel et McNeill leur permet d’accéder aux demi-finales de la Coupe Européenne des Clubs Champions.

 

Dans le dernier carré de la compétition, le Celtic affrontera le Dukla Prague, tombeur de l’Ajax au tour précédent. Pour le match aller, au Celtic Park, 74 406 supporters sont présents dans le stade. Une victoire 3-1, un doublé pour William Wallace et un but de Johnstone, et le Celtic prend une très nette option pour la finale. Un match nul 0-0 au match retour validera leur ticket, déjà composté en Ecosse. Direction Lisbonne, pour marquer l’histoire.

Les Lisbon Lions à jamais dans l’histoire

The Bhoys ont l’occasion de devenir le premier club britannique à remporter le plus prestigieux trophée européen. Avec le triplé national (championnat – coupe d’écosse – coupe de la ligue), le club a l’occasion de réaliser une saison historique. Jock Stein a confiance en ses joueurs, mais le Celtic arrive à l’Estadio Nacional de Lisbonne avec l’étiquette d’outsider, face à un Inter Milan évidemment favori après ses victoires en 1964 et 1965 dans la compétition, et sa finale disputée en 1966, qu’ils perdent face au Real Madrid.

Cette confrontation est également celle des styles, puisque l’Inter Milan pratique un très efficace catenaccio (littéralement “verrou”, en italien), un style ultra-défensif, basé sur un bloc bas et la contre-attaque rapide. Très disciplinés en défense, les italiens se présentent à Lisbonne avec une équipe en confiance, qui se voit déjà soulever sa troisième Coupe Européenne des Clubs Champions.

Chose très rare de nos jours, l’équipe de l’Inter Milan est composée à 100% d’Italiens, allant du manager aux 11 soldats présents sur la pelouse. Même constat pour le Celtic, avec Jock Stein, qui aligne onze écossais, lui même étant de cette nationalité. 56 000 spectateurs présents à Lisbonne, des milliers de supporters écossais ont fait le déplacement, et l’arbitre allemand Kurt Tschenscher donne le coup d’envoi de cette rencontre pour l’histoire.

La rencontre débute pourtant très mal. 7e minute de jeu, le latéral droit du Celtic Jim Craig commet une faute dans la surface de réparation sur Renato Cappellini. L’arbitre n’hésite pas une seule seconde et siffle pénalty. Alessandro Mazzola s’élance et le transforme, 1-0 pour l’Inter Milan. Après ce but, le catenaccio se met en place, et les italiens “garent le bus” devant leur but. Les chiffres ne trompent pas : aucun corner obtenu par les italiens de toute la rencontre, seulement 2 occasions, contre 39 frappes des Hoops durant toute la rencontre. 13 arrêts du gardien Intériste Giuliano Sarti, 7 frappes détournées. Rien que ça.

A force de pousser, les écossais réussiront à égaliser par l’intermédiaire de Tommy Gemmell, bien servi par Jim Craig. 63e minute, un partout. La rencontre est relancée, et le Celtic peut de nouveau rêver. The Bhoys vont pousser, jusqu’à réussir l’exploit.

83e minute. Gemmell exploite le peu d’espaces laissés par la défense italienne, et sert Bobby Murdoch. L’écossais frappe, le ballon est détournée par Stevie Chalmers… Et finit au fond. Les joueurs exultent, 2-1 pour le Celtic, à 5 minutes de la fin du temps réglementaire. Nouveau but pour Stevie Chalmers, qui porte son total à 5 pions dans la compétition. Quelques minutes plus tard, l’arbitre siffle la fin de la rencontre, qui sacrera cette équipe historique du Celtic, qui remportera sa seule et unique Coupe Européenne des Clubs Champions, désormais appelée Ligue des Champions.

Cette saison 1966 / 1967, qui demeure toujours la plus belle de l’histoire de l’équipe du Celtic Glasgow, leur a permis d’entrer dans la légende, pour l’éternité.

Hugo Kucharski

Les Lisbon Lions de Glasgow