Colomiers a débuté sa nouvelle saison par une victoire à l’extérieur contre l’ancien pensionnaire de Top 14, Grenoble (23 à 20). Sur le chemin du stade des Alpes, le pilier columérin Thomas Dubois s’est livré pour la Feuille de Match sur : la Pro D2, l’esprit de son club, sa saison…
Thomas Dubois, pilier de l’USC.
Ils nous tarde ! Les matches amicaux nous ont rassurés sur le contenu et l’état d’esprit mais on a hâte de voir en compétition, et face à une équipe de top 14, si nous arrivons à rendre une copie rassurante, voire encourageante.
Faire mieux que l’an dernier, se sauver le plus tôt possible pour ne pas revivre le stress de l’année passée.
Vous venez de le dire, jouer avec plus de passion ça serait déjà pas mal, avoir du plaisir à jouer ensemble et pour Colomiers et le reste c’est entre les mains des coachs.
Franchement je ne sais pas. Le championnat est tellement bizarre, mais plus tôt on va se maintenir, plus tôt on pourra changer d’objectif.
A voir sur la saison mais elle se sont très bien intégrés à l’effectif et au projet de jeu.
Plus de sérénité, jouer avec du plaisir, il en a beaucoup manqué la saison dernière, apporter mon expérience à cet effectif rajeuni et si les buteurs sont en manque de réussite, prendre les pénalités (rire).
Cela fait bizarre, mais je me considère plus comme ancien que comme cadre, à voir durant la saison si je me sens cadre maintenant que certains sont partis.
Une confiance mutuelle c’est toujours agréable.
Je dirais qu’en équipes jeunes, c’est plus une rivalité. Il y a quelque chose de particulier dans ce « derby », quand on le joue ou quand on le regarde. Maintenant à notre niveau, il faut se rendre à l’évidence, entre une équipe vainqueure du top 14 et une qui jouait le maintien en pro D2, il n’y a pas match. Disons qu’on est cousin ! (rire)
Au mois d’avril dernier, Thomas Dubois avait déjà été interviewé par les chroniqueurs de l’émission Rugby. Durant l’émission, le pilier est revenu sur son parcours, le championnat de Pro D2 et son club de toujours, l’US Colomiers.
Une interview réalisée par Gregory Scott Dyson