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Tom Curry : Le Golden Boy

Il a tout juste 21 ans, évoluant au poste de troisième ligne aile, Tom Curry sera l’un des hommes forts à suivre pendant la finale. Portrait de ce jeune joueur qui va devenir l’un des tôliers du XV de la Rose. 

Après la victoire en demi-finale contre les Néo-Zélandais, on le voit les yeux vers le ciel, on essaye de se mettre dans sa tête et comprendre la sensation d’être en finale de la coupe du monde de rugby à 21 ans. Tom Curry est l’un de ses jeunes que chaque sélectionneurs rêveraient d’avoir dans son équipe, depuis le début de la coupe du monde ce jeune est un véritable poison pour les attaques adversaires. Très puissant, il cartonne en défense ne laissant aucune chance à ses assaillants. 

Les Anglais semblent fans de ce jeune joueur, d’autant plus qu’il a un frère jumeau qui est aussi un très bon au rugby, dans quelques années, il est possible qu’on le voie lui aussi sous le maillot blanc et rouge de l’Angleterre. Les deux frères évoluant à Sale Sharks pourraient réserver l’enfer à leurs adversaires. 

 

Eddie Jones surnomme Sam Unerdhill (23 ans) et Tom Curry les “kamikaze kids”, tous deux troisième ligne titulaire avec la combativité et la rage de vaincre ce surnom leur colle à la peau. Il compte treize sélections, mais il  a déjà la maturité nécessaire pour assurer dans les rencontres majeures comme contre les Blacks dans laquelle il s’est illustré comme un cadre de l’équipe.

Le rugby dans la peau

À cinq jours de la finale, il faudra le surveiller de près, sans lui, le XV de la Rose sera moins puissant en défense, mais aussi dans les percussions. Tom Curry le dit, il aime le rugby pour ses grands rendez-vous, “une des raisons pour lesquelles j’aime ce sport est la discipline qu’il exige, il faut être frais dans sa tête”. 

Même si l’Angleterre semble être favori, il faudra battre une équipe d’Afrique du Sud tout aussi solide que celle du XV de la Rose, un défi de plus attend Tom Curry et ses partenaires.

Léo Couffin

Tom Curry : Le Golden Boy

Hebdo Audio Foot #1

Le premier épisode de votre podcast d’Actu Hebdo Audio est là ! Au programme dans cette édition : la victoire du PSG face à l’OL, la déroute du Barça à Grenade, l’Inter vainqueur du Derby de Milan, Liverpool qui continue son sans faute et Leipzig leader en Bundesliga. 

Bonne écoute, et n’hésitez pas à faire vos retours ! 

Hugo Kucharski

Hebdo Audio Foot #1

Premier League : une saison palpitante à venir ?

Cette saison de Premier League s’annonce indécise à tous les niveaux. Tandis que le titre se jouera entre chaque membre du Big 6, une autre lutte s’annonce palpitante : celle pour le maintien. Qui succèdera à Huddersfield, Fulham et Cardiff ?

Deux journées de Premier League se sont déjà écoulées, et nous pouvons déjà en tirer quelques enseignements. Pour commencer, les favoris dans la lutte pour le titre ont tous bien démarré, hormis Chelsea (une claque 4-0 à Old Trafford et un nul à la maison face à Leicester 1-1). La Premier League s’annonce passionnante, mais pas seulement en haut du classement. En bas aussi, il y a de quoi être enthousiaste. 

Les promus impressionnent

Cette saison signait le retour de Sheffield United dans l’élite, 12 ans après sa dernière saison en première division. Bramall Lane était en ébullition pour la réception de Crystal Palace ce dimanche, et les Blades ont dominé la rencontre de bout en bout. La défense à trois du promu a parfaitement muselé Zaha et Benteke, et même si la possession était en faveur des Eagles, les stats parlent d’elles-mêmes (10 occasions à 4 pour Sheffield, 15 tirs à 6). Un but de John Lundstram au retour des vestiaires a permis aux Blades de s’imposer 1-0, après un match maîtrisé de bout en bout. 

Le champion de Championship accueillait une pâle équipe de Newcastle pour cette deuxième journée. Après une défaite 4-1 face à Liverpool, Norwich avait à coeur de relancer la machine, et Carrow Road a été le théâtre d’une démonstration de maîtrise collective de la part des Canaries. 63% de possession de balle, 529 passes réussies (contre 271 côté Magpies) et 14 occasions créées. Mais surtout ce superbe golazo de Teemu Pukki, meilleur buteur de Championship la saison dernière, et auteur d’un triplé. Il ne fait aucun doute que cette équipe de Norwich sera à surveiller, notamment pour les jeunes talents qu’elle possède (Max Aarons, Jamal Lewis, Ben Godfrey).

Palace, Aston Villa et Southampton dans la difficulté ?

Même s’il est encore trop tôt pour affirmer quoi que ce soit, le niveau de jeu de Crystal Palace est inquiétant. Aucune envie face à Sheffield, chanceux face à Everton lors de la première journée, il faudrait un miracle pour sauver les Eagles en fin de saison s’ils continuent de jouer de la sorte. Wilfried Zaha semble avoir la tête ailleurs cette saison, et il ne peut pas éternellement sauver ce club à lui tout seul. 

Après un exercice difficile la saison passée, Southampton souhaitait repartir sur de meilleures bases. Résultat : 2 défaites en 2 matchs, 5 buts encaissés. Pas le départ espéré donc pour les Saints, qui pourraient de nouveau se retrouver en difficulté pour assurer leur maintien cette saison dans l’élite du football anglais. Côté mercato, très peu de mouvement encore pour cette équipe, si ce n’est l’achat définitif de Danny Ings pour une somme avoisinant les 20 Millions, et celui de l’attaquant Che Adams pour la somme de 16,5 millions en provenance de Birmingham, joueur qui est la cible d’énormément d’attentes après ses belles saisons du côté du Championship. Avec Austin parti à West Brom et Gallagher parti pour Blackburn, pas de réel renfort pour les Saints, qui s’apprêtent à vivre une saison difficile.

Du côté d’Aston Villa, début compliqués aussi. Les Villans se sont inclinés 3-1 face à Tottenham après avoir ouvert le score, puis 2-1 à domicile contre la bonne équipe de Bournemouth, malgré un but sublime de Douglas Luiz. Si le recrutement abondant des dirigeants de Villa peut faire penser à la catastrophe Fulham de la saison passée, il n’en reste pas moins intelligent. Douglas Luiz, Wesley, l’achat définitif de Tyrone Mings, El Ghazi ou encore Hause permet au club de se renforcer pour aller chercher un maintien en Premier League pour le 5e club le plus titré du foot anglais. 

West Ham, Leicester et les Wolves en embuscade

Si la Premier League nous a appris une chose ces dernières années, c’est que l’on peut avoir des surprises. Merveilleux vainqueurs du championnat en 2015/2016, les Foxes de Leicester se sont eux aussi renforcés, et ce malgré le départ de Maguire : arrivée d’Ayoze Pérez en attaque pour environ 33 millions, celle de Youri Tielemans en provenance de Monaco pour 45 millions, ainsi que celle de Dennis Praet en provenance de la Samp pour 21 millions. Ajoutez à cela un entraîneur tel que Brendan Rodgers, et vous obtenez le nouveau Leicester, qui pourra toujours compter sur Jamie Vardy, James Maddison ou encore Ndidi. En défense, Maguire étant parti, c’est Johnny Evans qui est associé à Söyüncü pour cette nouvelle saison. Avec leurs gros moyens financiers, ils pourraient venir contrarier le Big 6 ainsi que Everton dans la course à la Ligue Europa. 

C’est également le cas de West Ham, qui réalise certainement l’un des meilleurs mercatos de PL. Les Hammers ont réussi à conserver Felipe Anderson, qui était la recrue phare de la saison passée. Issa Diop, en défense, continue de progresser et devrait s’affirmer comme l’un des tous meilleurs défenseurs de Premier League cette saison. Mais au rayon des arrivées, West Ham a frappé fort : Sébastien Haller, le sérial buteur de Francfort, arrive pour 50 millions après une saison à 20 buts toutes compétitions confondues en Allemagne. Pablo Fornals arrive en provenance de Villareal pour 28 millions d’euros, lui qui a participé à pas moins de 50 matchs la saison passée avec le sous-marin jaune. Malgré le match catastrophique en ouverture de leur saison face à l’ogre Citizen, les Hammers semblent promis à un bel avenir cette saison en Premier League.

C’est également le cas de la belle surprise de la saison dernière : Wolverhampton. Fort de sa colonie portugaise (Neves, Moutinho, le coach Nuno, Ruben Vinagre, Neto, Diogo Jota entre autres) et de ses recrues pertinentes, les Wolves comptent s’inscrire dans la durée en Premier League, et pourquoi pas grapiller quelques points face au Big 6 comme ils ont pu le faire hier soir face à Manchester United (1-1). Cutrone débarque en provenance du Milan, Jesus Vallejo arrive depuis le Real Madrid, et Dendoncker signe définitivement du côté du club anglais en provenance d’Anderlecht, lui qui était prêté chez les Loups la saison passé. Raul Jimenez a également vu son prêt être transformé en transfert sec, pour 38 millions d’euros. Après une formidable 7e place la saison passée qui les emmène en barrage de Ligue Europa, les Wolves auront à coeur d’aller chercher, pourquoi pas, une nouvelle place qualificative pour la C3. 

Cette nouvelle saison s’annonce donc plus que haletante pour ce nouvel exercice. Entre buts incroyables et beau jeu, la Premier League prouve une nouvelle fois qu’il est le championnat le plus spectaculaire. Aurons-nous le droit à une nouvelle belle histoire comme celle de Leicester lors de son sacre ? Ou bien à un nouveau cauchemar comme ceux de Sunderland il y a quelques années, ou Fulham l’an dernier ? Réponse tout au long de la saison, et surtout, en mai prochain. 

Hugo Kucharski

Premier League : une saison palpitante à venir ?

La mue de l’Atlético

Vainqueur 1-0 face à Getafe en ouverture de sa saison, l’Atlético Madrid démarre un nouveau cycle dans cette saison 2019/2020 de Liga. L’occasion de se pencher sur les changements opérés au sein de l’effectif. 

Depuis deux ans dans son nouveau stade, l’Atlético Madrid doit lancer un nouveau cycle pour continuer à grandir. En effet, si le Wanda Metropolitano a été bien adopté par les joueurs et le public, l’effectif vieillissant n’y a pas triomphé face aux grandes équipes européennes. Cet été, les colchoneros ont donc entamé les grandes manoeuvres pour renouveler l’équipe.

Des départs majeurs

Hors de question de se séparer de Diego Simeone, ancien joueur emblématique et entraîneur le plus capé de l’histoire du club, dont la philosophie de jeu est devenue l’identité de l’Atlético. Ou l’inverse, on ne sait plus trop tant les deux sont indissociables. “Cholo” avait quand même besoin de renouveau, et cela passe par la base de son onze : la défense. Si la muraille Oblak demeure inamovible, seul Gimenez est resté devant lui. Exit les trentenaires Filipe Luis, Juanfran et Godin, qu’on a laissé partir libres pour leur fidélité au club. Lucas Hernandez est parti rejoindre la colonie française au Bayern, moyennant 80 millions d’euros.

Pour se reconstruire, les matelassiers ont besoin de plus de liquidités. Gelson Martins et Vietto, prêtés la saison dernière, sont partis définitivement, rapportant environ 40 millions. Deux autres pertes plus préjudiciables sur le plan sportif sont venus remplir les caisses. Au milieu de terrain, le départ de Rodri, formé au club, vers Manchester City, laisse un vide au-delà du symbole. Avec plus de 2700 minutes de jeu en Liga la saison dernière, il était l’un des hommes de base de Simeone au poste de numéro 6, dur sur l’homme, très bon défenseur mais aussi capable de relancer propre, avec 91% de passes réussies. La synthèse parfaite entre le jeu rugueux prôné par Simeone et l’obsession pour la conservation de balle et la construction de son nouvel entraîneur, Pep Guardiola.

Enfin, le transfert très médiatisé d’Antoine Griezmann vers Barcelone continue de faire grincer des dents à Madrid. Un an après un précédent feuilleton, l’Atlético a demandé au Français d’être clair très tôt sur ses intentions, afin d’agir en conséquence. Mais Griezmann n’a signé que le 11 juillet, alors qu’il semble évident que les négociations avaient commencé depuis longtemps. Le club rojiblanco réclame ainsi que le Barça paye bien 200 millions d’euros, le montant de la clause libératoire du champion du monde à la fin de la saison dernière, et non 120 millions, son montant depuis le 1er juillet. Une différence énorme, qui pourrait amener les différentes parties devant le tribunal.

Reconstruire et progresser

Avec plus de 300 millions dans les caisses, l’Atlético a toutefois de quoi combler ces départs. Trippier est arrivé de Tottenham pour occuper le couloir droit et apporter sa qualité de centre. Il sera en concurrence avec Arias et Vrsaljko, de retour de son prêt à l’Inter et éloigné des terrains jusqu’en novembre. Pour accompagner Gimenez en charnière, l’expérimenté Felipe est arrivé de Porto ainsi que Mario Hermoso, révélation de la saison dernière avec l’Espanyol. Avec Savic, qui cherchera à s’imposer (titulaire lors de la première journée, il a réalisé un match très solide), l’axe rouge et blanc promet d’être solide. Autre transfuge de Porto, Hector Herrera postulera une place dans l’entrejeu, tout comme Marcos Llorente, qui quitte le Real pour pallier le départ de Rodri. Ils devront cependant bousculer la hiérarchie, puisque Thomas Partey, Koke et Saul Niguez font figure de référence pour le milieu à trois utilisé par Simeone.

Devant, le club à l’arbousier a tout misé sur une pépite, Joao Félix, qui a éclaboussé de son talent le Portugal et l’Euro espoir. Avec raison semble-t-il : pas intimidé par le prix de son transfert (126 millions d’euros), il a été étincelant dans les matchs de préparation et a provoqué un pénalty face à Getafe au bout d’un raid solitaire tout en petit pont, roulette, accélération et autres douceurs. Pas vraiment ailier, celui qui ressemble davantage à un neuf et demi pourrait rebattre les cartes d’une attaque où Correa et Lemar ne se sont pas vraiment imposés jusqu’ici. Symboles du club, Diego Costa et Morata sont restés et devraient alterner à la pointe de l’attaque. Reste un poste problématique : dans son effectif, l’Atleti ne compte qu’un défenseur gauche de métier, la recrue Lodi. Payé 20 millions d’euros alors qu’il n’a que 21 ans et débarque du Brésil, l’avenir du garçon est entouré d’incertitudes. Surtout qu’il a été exclu pour deux cartons jaunes consécutifs en fin de première mi-temps contre Getafe. Pas la meilleure manière de commencer son aventure en Europe.

Malgré un effectif chamboulé, l’Atlético semble donc bien armé pour lutter sur tous les tableaux cette saison. Avec une défense new-look mais qui présente des garanties, un milieu travailleur et qui gagne en profondeur, et l’arrivée d’une future star que toute l’Europe lui envie, le club madrilène peut se lancer dans la course au titre en Espagne avec au moins autant de certitudes que ses concurrents. Pour la Ligue des Champions, il faudra surveiller l’évolution d’un groupe renouvelé mais ambitieux, qui devra monter d’un niveau collectivement au printemps.

Xavier Regnier

La mue de l’Atlético

Jupiler League : l’indécision à la Belge

Anderlecht, FC Bruges, Standard de Liège, La Gantoise, Genk, le titre de champion a souvent changé de main ces dernières années au sein du plat pays. Cela peut s’expliquer par une indécision forte et une grande concurrence qui a permis à la compétition de revenir sur le devant de la scène ces dernières saisons.

Sortie du top 10 des meilleures ligues d’Europe au début des années 2000, la Jupiler League revient en force. Cette saison, elle obtient le 8ème rang au coefficient UEFA grâce aux bonnes performances de ses clubs sur la scène internationale. Si le championnat progresse, c’est aussi grâce à la forte concurrence qui y est développée. En effet, depuis quelques temps, le titre change à chaque fois de propriétaire. Entre Anderlecht, le FC Bruges, Genk, sans oublier les outsiders La Gantoise et le Standard de Liège, cette édition ne devrait pas déroger à la règle et le suspense risque d’être au rendez-vous. Qui succédera à Genk ? 

Le FC Bruges et Genk en favoris

Comme souvent, le tenant du titre repart la saison suivante avec l’étiquette de favori. C’est le cas pour le KRC Genk. Pourtant, après les quatre premières journée, l’équipe a déjà deux défaites à son actif et pointe dans le ventre mou à la 8ème place sur 16 participants. La vente de Leandro Trossart à Brighton doit être remplacée par l’arrivée de Théo Bongonda. Cependant la succession n’est pas facile à assurer. Et si la recrue du roumain Ianis Hagi (21 ans) prête à l’optimisme, elle est le symbole d’un groupe très jeune (22,4 ans de moyenne d’âge) et donc aussi imprévisible que perfectible.

Du côté du FC Bruges, le démarrage a été probant. 1er avec 10 point, les départs de Wesley, Danjuma, Nakamba et Denswil ne semblent pas s’être trop fait ressentir. Il faut dire que des jeunes pépites sont toujours là et ne demandent qu’à s’exprimer. Parmi celles-ci, on peut citer Dennis, Diatta ou encore Schrijvers. Avec l’arrivée de Simon Mignolet, les brugeois devront faire preuve de régularité s’ils veulent retrouver leur couronne.

Un nouveau cycle à Anderlecht, des outsiders un cran en dessous

Après avoir régné sur la Belgique, Anderlecht doit se réinventer. Auteur d’une décevante 4ème place la saison passée, le club bruxellois a décidé de miser sur un nouveau coach : Vincent Kompany. Celui qui est désormais entraîneur-joueur a fait jouer de ses relations pour faire venir Samir Nasri ou encore Nacer Chadli au club. Pour autant, le début du championnat est chaotique avec 2 points récoltés sur 12 possibles et une triste 13ème place actuelle. Il sera donc difficile d’aller jouer les premiers rôles pour Anderlecht dans ce qui s’annonce comme une année de transition pour eux.

Enfin le Standard de Liège ne sera, une fois de plus, pas à sous-estimer. Pour autant les hommes de Michel Preud’homme, qui sont déjà troisième du classement, semblent un peu moins bien armés que leur rivaux. Même si les Limbombe, Laifis, Halilovic ou Lestienne, n’ont pas dit leur dernier mot. Tout comme La Gantoise qui se repose sur le talent de ses jeunes David et Chakvetadze (19 ans tous les deux). Ils seront encadrés par les trentenaires Lustig et Depoitre. Même si cet effectif fait figure d’outsider, lui aussi n’apparaît pas comme assez armé pour jouer le titre.

L’homme à suivre : Yari Verschaeren (Anderlecht)

Oui, le club bruxellois fait un très mauvais début de saison. Mais malgré tout il faudra suivre le très prometteur Verschaeren. A 18 ans, l’ailier est déjà titulaire dans l’une des meilleures formations de son pays. Auteur de 2 buts et 4 passes décisives l’an dernier, il est l’un des plus grands espoirs du football belge. 

Cependant, il n’est pas le seul qu’il faudra suivre, la Jupiler League regorgeant de talents prometteurs. Ainsi, il faudra garder un œil sur Sander Berge, Vanheusden, David ou encore Samatta.

Jérémy Guiraud

Jupiler League : l’indécision à la Belge