Annoncé comme successeur de Jacques Brunel à la tête du XV de France en Avril dernier, Fabien Galthié a désormais pris les rênes de la maison bleue. Entre reconstruction et désir de résultat rapide, le mandat de l’ancien numéro 9 risque d’être mouvementé. Avec en ligne de mire, la coupe du monde 2023.
Le coup de sifflet final du quart de finale perdu face au Pays de Galles a clos le parcours de l’équipe de France en coupe du monde mais a ouvert une nouveau chapitre de l’histoire du XV tricolore. Exit Jacques Brunel à la tête de la sélection, c’est désormais Fabien Galthié qui récupère les clés du camion. Une transition toute en douceur entre les deux hommes puisque le néo-sélectionneur a passé la coupe du monde dans un rôle officiel de consultant avec les joueurs. Officieusement, personne n’est en mesure de réellement déterminer qui était le véritable “patron” du vestiaire. N’en reste pas moins que le nouveau sélectionneur a pu avoir le temps de jauger le groupe et commencer ses premiers chantiers.
C’est que le premier gros casse tête qui attend Galthié tient au renouvellement d’un effectif qui commence à être vieillissant. Exit déjà les Guirado et Vahaamina qui ont déjà annoncé leurs retraites. Les Médard, Huget ou encore Lopez ont passé la barre de la trentaine et derrière c’est tout un groupe champion du monde U20 qui commence à toquer massivement aux portes de la sélection nationale. Lui qui a annoncé vouloir ramener la France dans le Top 3 mondial, il va devoir faire un certain nombres de choix et gérer parfaitement la transition.
📍 À 𝙈𝙊𝙉𝙏𝙂𝙀𝙎𝙏𝙔, dans le Lot, Fabien Galthié et Raphaël Ibanez ont lancé leur nouvelle histoire commune en 𝗕𝗹𝗲𝘂.
— France Rugby (@FranceRugby) November 13, 2019
🇫🇷 Avec de l'ambition, ils vont y tracer leur feuille de route pour l’avenir du rencontre homme pour mariage en france.
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C’est justement la gestion humaine de Fabien Galthié qui fait grincer des dents certains de ses anciens joueurs, qu’il avait sous ses ordres en club. Raphaël Poulain, ancien ailier du Stade Français, raconte une discussion musclée entre les deux hommes où il estime que le nouveau sélectionneur “ne vaut rien humainement”. Un cas qui n’est pas isolé, son ancien président à Toulon, Mourad Boudjellal, bien que louant ses capacités d’analyse, avouait que “ ce n’est pas un gestionnaire d’humains.”
Il n’empêche que si Fabien Galthié est aujourd’hui à ce poste, c’est avant tout pour ses capacités à analyser les matchs et amener son équipe vers la victoire. Stade Français, Toulon ou Montpellier, le nouveau sélectionneur a pu circuler dans les plus grands clubs français, ramenant un bouclier de Brennus avec les parisiens en 2007. Un parcours d’entraîneur mais également de joueur qui rend l’homme crédible dans un vestiaire et laisse penser que ses ambitions, aujourd’hui peut-être démesurés, pourraient se transformer en objectif abordable dans quelques saisons.
Si cela fait plusieurs mois que l’on sait que Fabien Galthié deviendra le nouveau sélectionneur du XV de France, il ne manquait, pour lancer son mandat, plus que dévoiler officiellement le staff qui l’accompagne. C’est désormais choses faites puisque c’est chez lui, dans le Lot, qu’il a annoncé dévoilé l’ensemble de son équipe d’encadrement :
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🗨️ "On est en quête de leaders"
Fabien Galthié et son staff veulent instaurer un cadre au sein de l'équipe de France 🏉 pic.twitter.com/291NF6KJCR
Des noms connus qui rappellent bien évidemment quelques belles heures de la maison bleue. En espérant que toute cette expérience permettra au XV de France de briller d’ici la coupe du monde 2023.
Axel Mahrouga
Pour la quatrième fois de son histoire, l’Angleterre se retrouve en finale de la coupe du monde de rugby, égalant ainsi le record de la Nouvelle-Zélande. Mais contrairement à leurs homologues de l’hémisphère sud, les anglais n’ont rapporté le trophée qu’une seule fois. C’était en 2003 et cette victoire reste toujours le seul titre remporté en coupe du monde par une nation européenne.
On joue la quatre-vingt-dix neuvième minute. L’Australie, à domicile, vient de recoller au score 17 partout après une pénalité excentrée de Flatley au delà des 22 anglais. Quand Wilkinson remet le ballon en jeu, tout le monde se prépare déjà à vivre les premiers tirs au but de la courte histoire des finales de coupe du monde. Mais ce soir là, dans un Telstra Stadium (renommé aujourd’hui ANZ Stadium) tout de jaune vêtu, l’ouvreur anglais en avait décidé autrement. Après un lancement de jeu initié sur une touche, Matt Dawson réussit, avec malice, à franchir la ligne australienne et est arrêté 15 mètres avant l’en-but. Martin Johnson, bien lancé, vient fixer la défense pour arrêter le ballon en face des poteaux. Derrière, Wilkinson s’est reculé. Le prochain ballon ne sera pas joué la main.
4 secondes, c’est le temps qui sépare le moment où l’ouvreur anglais lâche son ballon pour le botter et celui où le cuir franchit les poteaux. 4 secondes pendant lesquelles le temps s’est suspendu, où tout le stade à retenu son souffle. Au fur et à mesure que le ballon volait en direction des perches, les quelques poches de supporter anglais placés dans le virage commencent à exulter. Mais c’est réellement lorsque André Watson valide le drop que les 83.000 spectateurs réunis autour de la pelouse ont compris. Il ne restait plus qu’aux anglais à contrôler la remise en jeu et expédier le ballon dans les tribunes. Ils étaient enfin sur le toit du monde
C’est qu’avant cette finale, personne ne croyait réellement que le XV de la Rose puisse s’imposer. En face, les Wallabies cochaient toutes les cases de l’épouvantail, prêt à briser les rêves de la bande à Wilko. Champions du monde en titre, jouant à domicile ils avaient éliminé en demi une équipe des all-blacks qui avait survolé le précédent tri-nations. Rien que ça. Et si leur titre leur tendait les bras, il aura fallu un coup de botte, un coup de génie, pour les priver du doublé.
A l’image de leur finale, les anglais auront dû batailler tout au long de la compétition pour enfin soulever la coupe Webb Ellis. En phase de poule, les hommes de Clive Woodward ont pu profiter largement de l’implémentation des bonus offensifs pour offrir une correction à la Géorgie (84-6) et surtout à l’Uruguay pour leur dernier match de ce premier tour (111-13). Une victoire contre l’Afrique du Sud (25-6) les propulse en tête de la Poule C. En quart, c’est le Pays de Galles qui tombe sur la route des anglais et qui est logiquement sortie par les futurs champions du monde (28-17).
Pour la demi-finale, c’est contre le XV de France que les XV de la Rose valide son billet pour la finale. Un match qui est toujours dans les mémoires des supporters tricolores tant le rêve était permis. Avec une nouvelle génération prometteuse des Michalak, Jauzion, Rougerie ou encore Poitrenaud, les français pensaient enfin pouvoir rejouer une finale après celle perdue, 4 ans plus tôt. Mais le carton jaune de Serge Betsen à la 54e minutes va sceller tout espoir pour les bleus et c’est les anglais qui sortiront victorieux de ce crunch (24-7). Avant de remporter leur premier titre, une semaine après.
Alors avant de pénétrer sur la pelouse du Yokohama Stadium, il est quais évident que les joueurs d’Eddie Jones auront une pensée pour leurs ainés. Que au moment où leur regard va croiser le trophée, les images de ce drop de la dernière chance reviendront dans leur mémoire. Et que bien évidemment, eux aussi espèrent le même scénario que celui de 2003.
Mais au-delà du rêve, ce XV de la Rose ne cesse d’impressionner depuis le début de la compétition. Avec une paire de centre De Allende-Farell monstrueuse, un Itoje qui a écoeuré les blacks en demi-finale et une nouvelle génération aux dents longue incarnée par Tom Curry, cette fois les Rosbeefs semble bel et bien être les favoris.
En face, l’Afrique du Sud a de très sérieuses armes et espère bien terminer une année 2019 très solide, qui les a vu s’imposer lors du 4-nations. Quelques heures encore nous séparent du coup de sifflet de Jérome Garcès qui lancera ce match. Un match, certes pour un titre, mais surtout pour l’histoire.
Axel Mahrouga
La nouvelle Zélande n’aura pas fait dans la dentelle pour ce deuxième quart de finale en s’imposant 46-14 face à une pâle équipe d’Irlande. Une performance XXL qui permet aux néo-zélandais de rejoindre l’Angleterre pour une demi finale qui fait déjà saliver.
Domination sans partage, leçon de réalisme ou encore masterclass, les termes sont nombreux pour définir la performance exceptionnelle proposée par la Nouvelle-Zélande. Dans un Ajinomoto Stadium plein, les blacks ont éteint toute ambition côté Irlandais en proposant un match maîtrisé de bout en bout, écoeurant un XV du Trèfle qui n’aura jamais sur trouver les armes pour riposter.
D’entrée de jeu, les all-blacks investissent le camps irlandais, enchaînant les périodes de possession. Acculés dès les premières minutes, les coéquipiers d’un Jonathan Sexton quasi-fantomatique auront bien du mal à mettre la main sur le ballon. Pendant près d’un quart d’heure le XV du Trèfle va plier sans jamais rompre sous les assauts répétés des blacks. Mais le premier coup d’estoc arrivera par l’intermédiaire d’Aaron Smith. Le demi de mêlée conclu une longue séquence en aplatissant derrière la ligne. C’est le premier essai de la rencontre, le premier d’une longue série.
Bis repetita 5 minutes plus tard pour le 9 néo-zélandais. A l’issue d’une attaque rapide ponctuée d’une redoublée puis d’un deux contre un parfaitement négocié, Bridge se retrouve en possession du ballon à l’aile. Il s’infiltre et échoue à quelques mètres de l’en-but. C’était sans compter, encore une fois, sur Aaron Smith qui lit bien l’anticipation défensive de l’ailier irlandais pour récupérer le ballon et se jeter dans l’en-but. 17-0, on joue la vingtième minute, l’Irlande vacille.
Globalement le premier acte de cette rencontre aura été marqué par une domination totale de la part des blacks. En attaque, l’Irlande est timide et n’arrive pas à trouver de solution. Souvent dans leur camp, les rares incursions au-delà des 50 adverses ne donneront aucune opportunité sérieuse de pouvoir scorer. Pire encore, à la suite d’un lancement de jeu, Sexton perd le ballon au contact avec Reece. Mo’unga pousse le ballon au pied et Barett parvient à suivre. Un nouveau petit coup de pied plus tard, le 10 néo-zélandais est dans l’en-but. 32ème minute et déjà 22-0, le match semble plié.
After a massive game for @allblacks against Ireland, @beaudenbarrett was the @mastercard Player of the Match
— Rugby World Cup (@rugbyworldcup) October 19, 2019
1 try
1 try assist
21 carries (more than any other NZ player)#POTM #StartSomethingPriceless #RWC2019 pic.twitter.com/rgfJNupIty
De retour des vestiaires, les hommes de Steve Hansen ne semblaient pas vouloir ralentir le rythme. A la suite d’un nouveau pilonnage de la défense irlandaise, Taylor s’en va aplatir derrière l’en-but. Il sera imité quelques minutes plus tard par Todd qui, après une transversale au pied parfaite pour Reece qui est rattrapé devant la ligne, part lancé et franchit l’en-but. 5 essais à 0, le score est lourd, la Nouvelle Zélande surnage, l’Irlande continue de sombrer.
Tandis que l’on venait presque à se demander si le XV du Trèfle ne terminerait pas fanny, Henshaw conclu parfaitement un mouvement parti d’une mêlée près des cinq mètres. Des premiers points au parfum de baroud d’honneur tant l’écart au tableau d’affichage semblait déjà abyssal. Un essai de pénalité à la 77e minute viendra gonfler l’escarcelle irlandaise au tableau d’affichage mais la nouvelle Zélande inscrit encore deux essais dans les dix dernières minutes. La sirène retentit, le score se fige. Fin du match, 46-14, les all-blacks étaient clairement trop forts.
Une triste désillusion côté irlandais qui signe le départ à la retraite de son talonneur, Rory Best. Le joueur, qui a déjà raccroché les crampons avec son club d’Ulster à l’issue de la saison 2018-2019, est remplacé à la 62ème minute par Niall Scannel, sous une ovation à la hauteur de la carrière du bonhomme. Avec 121 sélections, le talon pourra partir la tête haute même si le scénario du soir vient quelque peu gâcher la fête.
Les néo-zélandais de leur côté doivent déjà avoir la tête à leur demi finale face à l’Angleterre le week-end prochain. Au regard de leur performance et de celle de leur adversaire, la rencontre de ces deux constitue déjà sûrement LE choc à ne pas manquer de cette compétition. De là à parler d’une finale avant l’heure, il n’y a qu’un pas.
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Axel Mahrouga
Orphelin de son capitaine, Sergio Parisse, et après des règlements de compte à l’inter-saison, le Stade Français espère enfin quitter le ventre mou cette saison. Mais alors que l’ambition du club est de devenir la meilleure structure européenne, les 40 millions d’euros déjà investis par Hans-Peter Wild risquent de se heurter à la dure réalité du terrain.
Avec le Stade Français, Sergio Parisse a tout connu. Des années fastes sous l’ère Guazzini, aux ventres mous se succédant depuis bientôt 10 ans, en passant par le titre surprise de 2015. Capitaine emblématique du club, le seconde ligne italien a fait les frais du grand nettoyage entrepris par les dirigeants Parisiens. Par un simple communiqué, fait de quelques lignes, celui qui a porté les couleurs roses de la capitale pendant 14 ans a été froidement remercié.
📃Communiqué officiel - Vendredi 28 juin 2019#SFParis
— Stade Français Paris (@SFParisRugby) June 28, 2019
C’est que, l’inter-saison de la Pink Army a plus été marqué par des départs difficiles que par des arrivées emballantes. Depuis l’arrivée d’Heyneke Meyer l’an dernier, le vestiaire est devenu un véritable far-west. Début juin, Djibril Camara est licencié pour faute grave procédure relativement exceptionnelle dans le domaine sportif, alors que les relations avec son entraîneur ne sont clairement pas au beau fixe. Flanquart et Sempéré ont également été priés d’aller voir ailleurs. Julien Arias, lui aussi sur le départ va finalement rester. En avril, c’était déjà une partie du staff qui avait claqué la porte. Un grand ménage entrepris par le manager sud-africain pour tenter de reconstruire un club englué dans le ventre mou du championnat depuis maintenant trop longtemps.
Mais comment repartir sur des bases saines ? Avec Morné Steyn rappelé en joker coupe du monde avant son départ inéluctable pour les Bulls, la feuille de match de “l’autre Stade” devrait ressembler à un savant mélange entre la fougue de la jeunesse et la sagesse de l’expérience. A la charnière, le sud-africain devrait être associé jusqu’en novembre au champion du monde U20 Arthur Coville. Devant, Yoann Maestri, du haut de ses 2,02m, devrait être le phare de ce pack, montrant la marche à suivre. Enfin à l’arrière, l’expérimenté Arias associé à Fickou et Danty devraient essayer de tenir la baraque. Comme chaque projet de reconstruction, celui du Stade Français est forcément risqué, mais au moins les cadres ne manquent pas.
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Vendredi, @FickouG sera titulaire à l'aile avec le XV de France pour affronter l'Italie 👏#FRAITA | #SFParis https://t.co/3Dym4KAm1K
Départs :
Sergio Parisse (Toulon), Siegfried Fisi’Ihoi (Pau), Piet Van Zyl (retraite), Alexandre Flanquart (Bordeaux-Bègles), Tony Ensor (Oyonnax), Djibril Camara (non conservé), Sylvain Nicolas (Retraite), Laurent Sempéré (retraite), Willem Alberts (non conservé), Hendrik Van Der Merwe (non conservé), Morné Steyn (après la coupe du monde, Bulls), Jimmy Yobo (non conservé).
Arrivées :
Sami Mavinga (Newcastle), Quentin Béthune (Agen), Christopher Vaotoa (Mautauban), Pablo Matera (Jaguares), Sefa Naivalu (Reds), Pierre-Henry Azagoh (Massy), Thierry Feuteu (Alcobendas Rugby), James Hall (Oyonnax), Atu Manu (retour de prêt, Massy).
Pour son match d’ouverture, le Stade Français était opposé à un LOU affamé et prétendant sérieux aux phases finales. Si l’opposition semblait relativement équilibrée en début de partie, les parisiens ont ensuite sombré. 80 minutes après le coup d’envoi, ils s’inclinent 43-9, un véritable naufrage.
#TOP14 #Stats 📊 | J1
— TOP 14 Rugby (@top14rugby) August 28, 2019
7⃣| @LeLOURugby a inscrit sept essais lors de cette première journée ! 🎉
Lors de la saison dernière les lyonnais n'ont fait mieux qu'à une seule reprise (8 essais : LOU 55-13 MHR) pic.twitter.com/muJxhLa9HM
Si une défaite n’est pas en soi alarmante face à un prétendant au titre aussi sérieux, chez lui de surcroît, c’est l’attitude des Parisiens qui a presque “choqué”. Passifs, amorphes, absents, tous les adjectifs exprimant le manque sérieux de volonté montré par les joueurs dans ce match sont valides. Pieter DeVillers, l’ancien international français et adjoint de Meyer, se demandait d’ailleurs si les joueurs “étaient sortis du bus” à l’issue de la rencontre. C’est dire à quel point ils ont été fantomatiques sur le terrain.
Pour ne rien arranger, le calendrier du Stade Français s’annonce chargé. Un difficile déplacement les attend à la Rochelle samedi prochain avant de recevoir Bayonne la semaine d’après pour, peut-être, leur première victoire dans cet exercice 2019-2020. S’en suit Bordeaux, Clermont, Castres et Toulon. La route va être longue et le club pourrait espérer faire un coup pendant cette période de doublon.
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Le calendrier des Parisiens en @top14rugby est sorti ! 🧐
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Avec l’ambition toujours annoncée de “devenir le meilleur club d’Europe”, le Stade Français devrait cette saison encore se frotter à la dure réalité du Top14. Avec des règlements de compte en interne qui ont secoué le club pendant l’inter-saison et un effectif encore trop juste pour prétendre aux avants-postes du championnat, le club parisien devrait retrouver sa place dans le ventre-mou cette saison. La réussite ou non de cet exercice se jugera plus au niveau du jeu et des intentions que sur le classement à proprement parler. Mais, à l’image du titre de 2015, ce club sait parfois trouver des ressources inespérées et pourrait peut-être profiter des deux périodes de doublons pour se hisser dans les 6 et réaliser le hold-up parfait.
Axel Mahrouga
Sevrés de titres depuis le bouclier acquis au Camp Nou en 2016, le Racing se présente une fois encore comme un concurrent crédible à la victoire finale. Avec la nomination du Laurent Labit au poste d’adjoint de Galthier, le club repart avec un nouveau staff, toujours à la conquête du sommet du rugby français.
Encore et toujours présents l’an dernier en phase finale du Top14, c’est un Racing revanchard qui se présente sur la ligne de départ de cette nouvelle saison. Éliminé par une équipe de La Rochelle réaliste l’an dernier à Bordeaux en barrage, les racingmans comptent bien se racheter après leur prestation décevante de mai dernier.
Au sein du club, une page se tourne cette saison dans l’histoire du Racing et du rugby français. Inséparables depuis leur association à Castres en 2008, le duo d’entraîneurs Labit-Travers n’est plus. Avec la formation du nouveau staff de Christophe Galthier à la fin du mondial, Laurent Labit sera en charge des arrières du XV de France dès le mois d’octobre, laissant son compère seul à la barre des ciels et blancs.
🏉 Nouveau staff 2019/2020 en action
— Racing 92 (@racing92) August 7, 2019
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Mais surtout, c’est une figure du club qui a mis un terme à sa carrière en mai dernier. Dimitri Szarzewski, capitaine lors du dernier titre des francilliens en 2016, raccroche les crampons. Le talonneur ne part cependant pas très loin puisque, reconverti en entraîneur de l’équipe espoir, il pourra toujours avoir un oeil sur les performances de ses anciens coéquipiers.
La tuile pour Trinh-Duc
A l’intersaison, les dirigeants franciliens pensaient réaliser un bon coup en engageant l’ouvreur international François Trinh-Duc. International expérimenté, l’ouvreur devait être un atout phare de la ligne de ¾ ciel et blanche cette saison, surtout pendant les deux périodes de doublons qui jalonneront l’exercice 2019-2020. Malheureusement, le néo-francilien s’est gravement blessé à l’avant-bras en match de préparation face à Brive. Si le club n’a pas encore communiqué de durée d’indisponibilité, “FTD” devra passer par la case opération pour pouvoir retrouver les terrains le plus rapidement possible.
🏥| François Trinh-Duc s’est blessé lors du match amical contre Brive. Il souffre d’une fracture qui doit être opérée dans les prochains jours.
— Racing 92 (@racing92) August 13, 2019
La durée de son indisponibilité n’est pas encore connue.
Nous nous tenons à ses côtés et lui souhaitons une prompte guérison. 🙌💪 pic.twitter.com/Oz0zscG2Sy
Avec la blessure de Geoffrey Doumayrou, le Matra, comme l’appellent les anciens, se voit aussi privé de Virimi Vakatawa. Il suppléé le centre rochelais au sein du XV de France au moins jusqu’à l’annonce définitive des 32 qui s’envoleront au Japon. Un autre pépin qui vient enrayer les lignes arrières du club, pourtant relativement épargnés par les sélections au mondial. Teddy Thomas, Juan Imhoff ou encore Henri Chavancy, les cadres sont présents à Colombes et devront faire parler leur expérience pour tenter de prendre un maximum de points pendant les doublons.
Départs :
Xavier Chauveau(Demi-de-mêlée, Agen), Pat Lambie(Ouvreur, Retraite), Raphaël Lagarde (Ouvreur, Agen), Matthieu Voisin(3e ligne, Brive), Olei Avei (Talonneur, Soyaux-Angoulême), Edwin Maka (2e ligne, Bayonne), Laurent Labit (Entraîneur), Census Johnston(Pilier, Bayonne), Dimitri Szarzewski (Talonneur, Retraite), Joe Rokocoko (Ailier, Retraite), Casey Laulala (Entraîneur, Toulon)
Arrivées :
Dorian Laborde(Centre, Mont-de-Marsan), François Trinh-Duc (Ouvreur, Toulon), Hassane Kolingar(Pilier, retour de prêt Vanne), Philippe Doussy (Entraîneur), Mike Prendergast(Entraîneur, Stade Français), Kévin Le Guen (Talonneur, Soyaux-Angoulêm), Ali Oz (Pilier, Grenoble), Yoann Tanga-Mangene (3e ligne, Agen), Sam Hidalgo-Clyne (Demi-de-mêlée, Harlequins)
La Champion’s cup, mission impossible ?
Sur la scène européenne, le Racing dispose incontestablement de la poule la plus compliquée. Avec des déplacements programmés au Munster et chez les Saracens, la qualification semble ressembler à un véritable chemin de croix. Mais si les pronostics ne donnent pas cher de la peau des joueurs de Laurent Labit, une élimination précoce pourrait permettre au club de se recentrer sur le Top14. Les cadors dont les ambitions européennes sont clairement énoncés, Stade Toulousain et Clermont en tête de pont, pourraient laisser des plumes à l’occasion des joutes européennes. En faisant souffler son effectif et en donnant du temps de jeu aux espoirs en cas de descentes en Challenge cup, le staff pourrait ménager l’effectif lors d’une saison qui s’annonce déjà longue, très longue.
🗓️ | Champions Cup
— Racing 92 (@racing92) August 23, 2019
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Découvrez le calendrier de @ChampionsCup_FR de nos Ciel et Blanc.#ChampionsCup pic.twitter.com/ccXGpxnIRm
Cette saison justement démarre samedi à la U Arena par la réception du promu bayonnais. Une bonne mise en jambes avant la réception de Castres puis un déplacement à Ernest-Wallon pour ce qui s’annonce comme le choc de cette 3e journée.
Avec deux victoires en préparation face à Pau et Brives, le moral des troupes ne peut être qu’au beau fixe. Et malgré un enchaînement de pépins à l’aube de l’ouverture du championnat, les ciels et blancs espèrent profiter du terrain pour trouver une éclaircie.
Axel Mahrouga