Champions Cup

Champions Cup : Toulouse à vitesse grand V

Auteur d’un superbe 4/4 dans sa poule E de coupe d’Europe, le Stade Toulousain excelle en ce début de campagne européenne. L’objectif de la première place va être atteint. Avant le déplacement à Agen, décryptage et preview de ce que peuvent espérer les champions de France durant la suite de la compétition.

Un début de compétition idéal

4 matchs, 4 victoires et 2 bonus offensifs, on pourrait qualifier ce parcours de parfait ou presque parfait. En allant chercher le bonus offensif dans les ultimes secondes face au MHR par l’intermédiaire de Lucas Tauzin, les rouges et noirs ont empoché les 5 points qui vont avec pour la seconde fois de la saison. Preuve qu’un simple succès ne leur suffisait pas,  ils ont fait reculer les montpelliérains avec une grosse défense, récupérés le ballon et Tauzin est allé aplatir ce fameux quatrième essai. Avec ces 2 succès à l’extérieur, difficilement acquis, cette équipe-là semble bâtie pour pouvoir lutter dans la cour des grands. Ugo Mola se dit «satisfait de la campagne européenne avec 4 victoires en 4 matchs», comment ne pas le croire ? Même si les matchs face à Gloucester et Montpellier se sont décantés en fin de partie, son équipe semble maîtresse de son sujet dans cette poule 5. L’assurance d’une équipe qui prend peu à peu confiance et qui domine de nouveau ses matchs comme la saison passée. Une équipe capable de piquer à chaque instant et qui la rend si dangereuse comme lorsqu’ils sont acculés dans leur 22 et que Pita Akhi casse le premier placage pour qu’ensuite le jeu se décante et permette à Romain Ntamack d’aller planter son troisième essai en 2 matchs. Les montpelliérains se souviendront de lui et de Rory Arnold, qui à lui inscrit un doublé ! Le Stade Toulousain est réputé pour son jeu d’arrière alors si les secondes lignes se mettent à inscrire des doublés, l’Europe du rugby toute entière peut trembler.

Un groupe et non pas une équipe

On le sait le Stade Toulousain dispose d’un effectif pléthorique composé de stars, d’internationaux et jeunes espoirs qui lui permettent d’être si compétitif sur les deux tableaux. Ugo Mola ne cesse de le répéter, ce n’est pas le succès d’une équipe mais de l’ensemble d’un groupe. Cet effectif permet au staff toulousain de pouvoir mettre chaque week-end un certain nombre de joueurs au repos sans que le jeu de l’équipe ne soit altéré. Des Tolofua, Lebel ou encore Pagès remplacent au pied levé les habituels titulaires et montrent tout l’étendue de leur talent. Ils les avaient déjà remplacés pendant la coupe du Monde et même si les résultats étaient moins bons on pouvait déjà entrevoir des promesses et le fait qu’ils arrivent bientôt à maturité pour venir titiller les places de titulaire des tauliers du club. Depuis que les internationaux sont revenus de la coupe du Monde le Stade Toulousain n’a pas perdu un seul match. Pourtant ils ne sont pas tous présents chaque week-end étant donné que le club leur doit des semaines de vacances. Un groupe composé d’une trentaine, voire une quarantaine de joueurs sur lesquels Ugo Mola et son staff vont pouvoir s’appuyer pour pouvoir bien figurer sur les deux tableaux.

Qu’espérer maintenant ?

Qu’on se le dise, il faudrait un tremblement de terre pour que ces toulousains là ne se qualifient pas. Mais avec 4 victoires en autant de matchs, ils peuvent tenter d’aller chercher une des deux places de meilleurs premiers pour éventuellement, dans le cadre d’une demi-finale, la jouer à la maison. Chose qui n’est plus arrivé depuis 2010 et la victoire face au Leinster couronnée par le s acre face au Biarritz Olympique, dernier titre européen du Stade. Les 5 premiers des 5 poules ont soit tous 17 points (Ulster, Racing), soit 18 points, le cas du Stade Toulousain, ou 19 points (Exeter et Leinster). Les 4 meilleurs premiers seront assurés de recevoir un quart de finale. Un avantage que n’occulte pas Sofiane Guitoune, le trois-quarts centre des rouges et noirs «Pour aller le plus loin possible dans cette compétition, c’est mieux de recevoir en quart…Il faut faire quasiment carton plein quand on voit le train que mènent le Racing, le Leinster et Exeter». Pour réaliser cet objectif il reste aux coéquipiers de Guitoune, la réception de Gloucester et le déplacement, qui s’annonce extrêmement périlleux, en Irlande au Connacht. Le coach toulousain l’a répété en conférence de presse :  «Les places seront chères, si on veut un quart à domicile, il faudra 5 victoire». Dans l’éventualité de deux victoires et donc d’un sans-faute, nul doute que le champion de France recevra en quart de finale sera un véritable contender au titre à Marseille en juin prochain.

Yohan Lemaire

Champions Cup : Toulouse à vitesse grand V

2e journée de la Champions Cup : Les belles affaires de Toulouse et Montpellier

C’était la deuxième journée de la coupe d’Europe, certaines équipes française ont réalisé de belles opérations pour la suite de la compétition. 

Ulster-Clermont : un point de bonus défensif et c’est tout

C’était le premier match de la deuxième journée de la Champions Cup. Les Clermontois se déplacer au Ulster, un déplacement assez compliqué pour la bande à Fritz Lee qui se sont inclinés 18 à 13. Dans un match difficile, les jaunards ont perdu trop de ballons pour espérer quoique ce soit sur la pelouse du Ulster. Cependant, les hommes de Franck Azema repartent avec le point de bonus défensif, un moindre mal… 

Stade Toulousain-Connacht : Toulouse en patron

Avec cette pluie battante et ce temps grisonnant, le Stade Toulousain devait se sortir du piège Irlandais. Avec une première mi-temps mitigée, les hommes d’Ugo Mola ont fini par se dépêtrer du Connacht. Menant d’un petit point à la fin du premier acte, les Toulousains ont encaissé deux essais sans réellement défendre. Pendant la seconde période, les rouge et noir ont été rattrapés au score, puis comme prévu le banc à fait la différence. Le Stade Toulousain s’est imposé 32 – 17 à Ernest-Wallon. 

LOU-Leinster : Lyon aurait pu espérer mieux

Le leader du Top 14 affrontait la grosse écurie du Leinster. Un match sous haute tension pour le LOU, s’inclinant sur le score de 13 à 6, les Lyonnais n’ont pas su concrétiser leurs temps forts à l’inverse d’un Leinster très pragmatique dans son jeu. Très en place défensivement le quadruple champion d’Europe se sont jamais senti en danger tout au long du match. Le LOU peut s’en mordre les pattes, mais ce n’est que partie remise… 

Munster-Racing : Si près, si loin…

Pour Simon Zebo son entrée sur la pelouse du Thomond Park avait un goût de déjà vu. Très vite, le Racing impose son rythme, en tête durant quasiment toute la partie les ciels et blanc se sont rattrapés dans le money time en finissant le match sur un score de 21 à 21. Pourtant, la partie était bien lancée, les Racingmen ont marqué à trois reprises avec un Finn Russel étincelant, il a montré la voie tout au long de la rencontre. Mais face à la Red Army, il aurait fallu une pénalité de plus pour remporter le match. 

Sale Sharks- La Rochelle : Que de regret

La Rochelle se déplaçait sur la pelouse de Sale Sharks, très peu discipliné pendant toute la rencontre les Rochelais se sont inclinés sur le score de 25 à 15. À cause de cette défaite, les jaunes et noirs sont tout proche de l’élimination. Dix fautes en 30 minutes, c’était beaucoup trop pour espérer quoique sur la pelouse de l’AJ Bell Stadium. 

Montpellier-Gloucester : De la tension jusqu’à la fin

On dit souvent de ne rien lâcher, apparemment ce message a été clair du côté de Montpellier. En s’imposant sur le score de 30 à 27, ils ont joué avec le feu. Les hommes de Xavier Garbajosa prennent la deuxième place de la poule 5 avant d’affronter le Stade Toulousain le 8 décembre. Un mauvais geste de Jacques Du Plessis aurait pu faire peser la balance en faveur des Anglais. Mais fort de caractères, Montpellier remportera ce match. 

Leo Couffin

2e journée de la Champions Cup : Les belles affaires de Toulouse et Montpellier

Toulouse a souffert mais s’impose avec le bonus face au Connacht

Les toulousains ont remporté leur deuxième match en autant de journées de Champions Cup 32-17. Face à de valeureux irlandais qui auraient mérité un meilleur sort, ils ont néanmoins réussi à empocher le bonus après la fin du temps réglementaire. 

Ne vous fiez pas au score final, qui ne reflète pas la physionomie du match, ou que très peu. En effet, jusqu’à la 74e minute, le Connacht occupait la moitié de terrain toulousaine et mettait sous pression les rouges et noirs. Le jeu au pied du jeune ouvreur Fitzgerald était parfait mais Healy n’arrivait pas à se saisir du ballon, rendu extrêmement glissant par la pluie. Les joueurs irlandais venaient de laisser passer leur dernière occasion de prendre le bonus défensif voire mieux.

Des Toulousains constamment sous pression

Dans ce match opposant deux équipes ayant gagné leur premier match le week-end dernier et sous un temps particulièrement irlandais, la bataille s’annonçait féroce. On croyait d’abord que les toulousains inscrivaient le premier essai du match mais le pied gauche de Guitoune était en touche. Malgré cette bonne entame, ce sont bien les irlandais qui vont surprendre la défense toulousaine. Le centre Tom Farell, auteur d’un excellent match en attaque comme en défense, prenait un énorme trou entre Elstadt et Baille pour se faire la malle et marquer le premier essai du match. Essai transformé par Fitzgerald. Stupeur à Ernest-Wallon. Heureusement pour les rouges et noirs, Bézy bien servi par Ramos inscrivait le premier des quatre essais toulousains pour recoller au score. Malgré une conquête irlandaise catastrophique dans ces premières 20 minutes, le Stade Toulousain n’y arrivait pas et de nombreuses approximations venaient enrayer les rares lancements de jeu. Pire, les irlandais inscrivaient un second essai, avec une nouvelle prise d’intervalle, cette fois-ci du troisième ligne Fainga’a qui profitait de la mauvaise montée défensive de Placines pour casser le rideau défensif et servir son demi de mêlée Blade. 14-7 la défense toulousaine est pour l’instant aux abonnés absents. 

Heureusement pour les hommes d’Ugo Mola, Fainga’a s’illustrait de nouveau, mais de la mauvaise manières cette fois-ci. Auteur d’un placage dangereux sur Ntamack, il écopait d’un carton jaune. Ses coéquipiers alors en infériorité numérique, encaissaient un essai de Yoann Huget en coin, bien servi par l’autre «vieux» de la ligne arrière Maxime Médard. Les 6 ballons perdus à la mi-temps par le Stade reflètent bien les difficultés que les toulousains ont à développer leur jeu. La défense des joueurs du Connacht est très agressive comme en témoigne les 8 pénalités concédées, qui leur permet de regagner les vestiaires avec un seul petit point de retard.

Au bout du bout le bonus offensif

Le second acte repart sur les mêmes bases avec des joueurs irlandais qui empêchent toujours leurs adversaires de déployer leur jeu d’attaque qui fait habituellement merveille. Ils reprennent l’avantage grâce à un drop signé Fitzgerald. Les toulousains souffrent physiquement face à des joueurs irlandais qui donnent tout à chaque impact. Indisciplinés et en manque de possession les joueurs de la ville rose n’y arrivent pas et sentent le vent de la défaite souffler au-dessus d’eux. Heureusement pour eux Fitzgerald ratait sa première tentative de l’après midi et ils restaient au contact. Les entrants ont fait beaucoup de bien notamment dans le 8 de devant et sur une action où ils ont multipliés les pick and go, le capitaine Jerome kaino partait au ras pour donnait de l’air à son équipe. 25-17 le break était fait. Le Stade allait même chercher le bonus par l’intermédiaire de son centre Pita Akhi.

Une victoire signée Kaino et le banc des remplaçants

Comme la semaine dernière à Gloucester, les remplaçants ont fait un bien fou à Ugo Mola et ses hommes. L’entraîneur a su faire les changements au moment opportun pour faire basculer le match. Marchand omniprésent en défense, Cros grattant des ballons chauds, et Tolofua renversant tout sur son passage ont sans aucun doute fait pencher la balance du bon côté. Un joueur a cependant porté son équipe aujourd’hui. C’est le capitaine Jerome Kaino qui a livré sur la pelouse d’Ernest-Wallon un match monstrueux. Il était très attendu après une dernière campagne européenne moyenne et il a répondu présent. Auteur de la passe qui décale Ramos sur l’essai de Bézy, il permet également à son équipe, grâce à son essai, de se mettre à l’abri. En défense il a plaqué à tours de bras, récupérant des ballons et faisant reculer ses adversaires. Il a joué un grand rôle dans la victoire de son équipe aujourd’hui et fut élu homme du match cette après-midi à Toulouse.

Malgré des conditions climatiques compliquées les champions de France s’en sortent avec les 5 points. Plus que le jeu c’est la manière dont ils s’en sont sortis qu’il faut retenir aujourd’hui. Ce match là, deux ans en arrière, les toulousains le perdait. La province irlandaise n’a jamais rien lâcher mais ce point de bonus offensif comptera à coup sûr dans l’optique d’un quart de finale. La détermination et le courage dont ils ont fait preuve aujourd’hui et le week-end dernier sont la marque des plus grands. En attendant de recevoir Bayonne la semaine prochaine, les toulousains repartent avec 9 points sur 10 possibles de ces deux week-ends européens. Ce qui laisse présager une suite de compétition des plus excitantes mais gare au faux pas car la Champions Cup est des plus impitoyables.

Yohan Lemaire

Toulouse a souffert mais s’impose avec le bonus face au Connacht

Toulouse l’emporte à Gloucester

Toulouse est donc allé s’imposer difficilement 25-20 à Gloucester en ouverture de la 25e édition de la Champions Cup. Ils reviennent d’Angleterre avec les 4 points et montrent à l’Europe du rugby que cette année encore, il faudra compter sur eux.

Longtemps, les Toulousains ont été menés sur la pelouse du Kingsholm Stadium. Pourtant avec la composition alignée par le staff d’Ugo Mola, l’objectif était clair ce vendredi soir : la victoire. Avec une ligne arrière reconduite à l’identique, avec celle qui avait battu l’ASM la semaine dernière, les toulousains venaient ici pour lancer au mieux leur campagne européenne. En face Gloucester, auteur d’un bon début de saison de l’autre côté de la Manche, s’articulait autour de la charnière Simpson-Cipriani. Les conditions étaient plutôt bonnes pour envoyer du jeu, malgré le froid.

Des toulousains longtemps tenus en échec

Envoyer du jeu, c’est ce que les rouges et noirs ont tenté de faire tout le long du match. Mais dans ce premier acte, le réalisme et l’opportunisme étaient Anglais. Alors que Holmes avait ouvert le score d’un joli drop, c’est le demi de mêlée Simpson, qui à la 10e minute, est allé inscrire le premier essai du match après une course de près de 80 mètres laissant toute la défense Toulousaine derrière lui. 7-3 les Stadistes ont pris un coup. Une dizaine de minutes plus tard, bis repetita. On prend les mêmes et on recommence. Le Stade Toulousain attaque dans les 22 adverses, le ballon tombe dans les mains de Simpson qui traversa une nouvelle fois le terrain pour aller planter le second essai des Cherry and Whites.

14-3. Comme l’impression que les rôles sont inversés ce soir. On a plus l’habitude de voir les Toulousains souffrir en défense mais s’en sortir grâce à des coups de génie, mais aujourd’hui, c’est bien Simpson qui permet à son équipe d’être largement devant au score. Les dernières 20 minutes de la première mi-temps verront les deux buteurs se faire face. Ramos répondant à Cipriani et inversement. L’ouvreur Anglais ayant plus de tentatives, notamment avec les fautes à répétition de Joe Tekori , Gloucester est devant à la pause sur le score de 20-9. Malgré la mainmise dont ils font preuve avec une possession largement en leur faveur les Toulousains se sont fait contrer deux fois par le même homme. Deux essais qui ont galvanisés les partenaires de Simpson poussés par leur public.

Un match indécis jusqu’au bout

Tauzin remplace Holmes à la mi-temps ce qui replace Ntamack à l’ouverture et Gray rentre en seconde ligne. La seconde mi-temps débute avec la même physionomie qu’en première. Les joueurs de la ville rose tiennent le ballon mais commettent des fautes dans la zone de marque. Même lorsqu’ils multiplient les temps de jeu (13) à la 50e minute, la défense de Gloucester ne rompt pas et les rouges et noirs repartent “seulement” avec 3 points. Deux pénalités durant ces 10 premières minutes permettent aux joueurs du Stade de revenir à 5 points. La rencontre est de plus en plus débridée mais les Toulousains se cassent les dents sur cette imperméable défense Anglaise. Mais cela ne pouvait pas durer 80 minutes. Après une énorme action d’environ 3 minutes et de multiples “pick and go” Sébastien bézy inscrivait le premier et seul essai stadiste du soir. Avec la transformation de Thomas Ramos, encore une fois impérial au pied, Toulouse prenait l’avantage 22-20. 

Les Cherry and Whites avaient pris un sérieux coup au moral avec cet essai encaissé. Cipriani expédie un coup de pied directement en touche, la touche est en perdition et les lancements approximatifs. Ajouter à cela que depuis la 42e minute toutes les pénalités ont été sifflés contre eux et le score augmentait en faveur des joueurs d’Ugo Mola. 25-20, il reste une dizaine de minutes à jouer. Huget était à deux doigts d’inscrire l’essai de la gagne mais le ballon lui fuya des mains. La fin de match est donc très tendu et nerveuse. Les joueurs de Gloucester ont par deux fois le ballon devant les 22 Toulousains mais commettent deux en-avants. On se dit alors que le match a tourné en faveur des Stadistes. Mais l’arbitre décidait de les sanctionner et offrait une dernière possibilité de victoire aux Cherry and Whites. Mais le ballon fut volé par Elstadt sur la touche, lui qui a réalisé un énorme match et élu homme du match. Un grand ouf de soulagement côté français. Ils remportent donc ce match au terme d’un match un peu fou et prennent un excellent départ dans cette compétition.

Elstadt, Ntamack en 10 et le banc ont fait du bien

Rynhardt Elstadt a été tout simplement monstrueux sur cette rencontre et pendant les 80 minutes. Élu homme du match, le troisième-ligne Sud-Africain a livré une partition quasiment parfait, omniprésent dans tous les secteurs de jeu, de trés nombreux plaquages offensifs, des récupérations de balle importantes et un apport offensif. il a surtout récupérer des ballons en touche qui font gagner le match aux hommes d’Ugo Mola. Toujours dans l’avancée, il est désormais l’une des pièces maîtresses du jeu toulousain. Mais avec le jeu produit en première mi-temps, Ugo Mola n’a pas attendu longtemps pour changer son équipe. A la pause, repositionnement d’Ntamack à l’ouverture avec la sortie de Holmes jugé insatisfaisant et sortie de Verhaeghe largement en-dessous ce soir. Ntamack a sans cesse dynamité le jeu Toulousain, tant par ses crochets qui font de plus en plus mal à ses adversaires que par sa faculté à distribuer le jeu au large. Combiné à cela des entrants qui ont fait avancer les rouges et noirs à l’image de Placines et Tolofua. Les Toulousains sont passés devant pour ne plus jamais lâcher le score. Le retour de Mauvaka est également une excellente nouvelle. Avec eux le Stade Toulousain a infligé un 16-0 en seconde période. Romain Ntamack prend de l’épaisseur de match en match. Reste à savoir à quel poste le préfère le staff Toulousain, lui qui séduit partout sur le terrain. Les toulousains auront besoin de lui à ce niveau là pour tenter d’aller loin dans cette Champions Cup, qu’ils ont débuté de la plus belle des manières.

Yohan Lemaire

Toulouse l’emporte à Gloucester