En 19 matchs avec le PSV Eindhoven toutes compétition confondues, Donyell Malen a inscrit 16 buts et réalisé sept passes décisives. Cela fait logiquement de lui une des révélations du début de saison. Mais cette éclosion au plus haut niveau était attendue le jeune Batave de 20 ans.
Donyell Malen est l’une des pépites les plus suivie du moment. Le FC Barcelone a notamment remarqué le talent du buteur du PSV. S’il démontre ce dernier cette année avec des stats impressionantes, cela faisant plusieurs années que le natif de Wieringen a tapé dans les yeux des émissaires européens. Il faut dire que le jeune Malen avait tout d’un talent précoce. Anciennement dans le centre de formation de l’Ajax d’Amsterdam, il est très vite surclassé avec les U17 de ajacides. Un sur-classement qui se poursuit en sélection nationale de jeunes. Tout cela a rapidement été remarqué par Arsenal. En 2015, le club londonien était encore managé par Arsène Wenger, réputé pour être un dénicheur de jeunes talents.
L’aventure anglaise ne s’est malgré tout pas déroulée comme prévue pour le Néerlandais. Souvent aligné chez les U18 puis les U23, il marque un nombre de buts correct. Insuffisant pour atteindre l’équipe première du club. Ses participations à plusieurs compétitions internationales de jeunes avec les Pays-Bas lui permettent de conserver une bonne réputation dans son pays. C’est au PSV Eindhoven qu’il trouvera son salut en Août 2017. Cette formation a du débourser 600 000€ pour s’arracher les services du jeune espoir. Dès sa première saison il disputera quatre rencontres d’Eredivisie. Mais c’est l’an dernier qu’il s’impose dans le onze du PSV avec qui il marquera dix buts en 31 parties en championnat. Un total de buts aux Pays-Bas déjà égalé cette saison.
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Lors des prochains mercatos, Donyell Malen pourrait voir débarquer beaucoup de monde sur lui. Il faudra néanmoins mettre le prix. Certaines rumeurs évoquent déjà un montant de 60 millions d’euros pour s’arracher le jeune prodige. Un tarif auquel devra s’ajouter le salaire du joueur. Un revenu qui pourrait être élevé sachant que l’agent du joueur n’est autre que Mino Raiola. Reste à voir si le joueur arrivera à poursuivre sur sa formidable lancée lors de la suite de la saison et probablement à l’Euro qu’il risque de disputer avec l’équipe A des Pays-Bas.
Jérémy Guiraud
Ils sont jeunes ! Pourtant, ce sont eux qui portent ou risque de porter leurs sélections dans les échéances à venir. Focus sur 10 noms du football européen qui font parler d’eux depuis le début de saison et à garder à l’œil dans les mois à venir.
Inconnus ou presque il y a encore quelques semaines, ils ont tous réalisé un début de saison en grande pompe. C’est donc logiquement que leurs sélections respectives leur ont ouvert les portes. Et alors que les qualifications pour l’Euro livrent déjà certaines tendances, ces joueurs pourraient profiter du championnat d’Europe des nations pour se mettre un peu plus sur le devant des projecteurs. Des petits prodiges comme Kai Havertz, Jadon Sancho ou Frenkie De Jong n’en font pas partie car ils sont considérés comme ayant déjà percé lors de la saison précédente. Amateurs de Football Manager, prenez des notes, ces footballeurs pourraient valoir quelques dizaines de millions d’euros dans quelques mois.
Il empile but sur but depuis le début de saison avec le PSV. Il a marqué la troisième réalisation des ‘Oranjes’ lors de la victoire 4-2 en Allemagne. Récemment, un intérêt du FC Barcelone a même déjà été formulé pour le jeune Batave de 20 ans. Donyell Malen s’est fait une place dans une attaque néerlandaise en reconstruction. Le talent de l’attaquant passé par Arsenal ne sera d’ailleurs pas de trop pour permettre aux Pays-Bas de retrouver les sommets du football européen. Propulsé titulaire contre la Biélorussie dimanche dernier, il pourrait l’être cet été si sa forme ne s’essouffle pas.
Il a 23 ans et n’est pas le plus connu de notre liste. Mais il est peut-être l’un des joueurs les mieux intégrés dans sa sélection. Avec l’Ukraine, le joueur de La Gantoise est largement premier d’un groupe de qualification composé de la Serbie et du Portugal. Contre les champions d’Europe en titre, Yaremchuk a d’ailleurs marqué sa quatrième réalisation en 11 rencontres disputées. Depuis la reprise de la Jupiler League, l’ailier pouvant évoluer en pointe a inscrit cinq buts en sept rencontres. Il sera de toute évidence de la partie à l’Euro, une compétition que les coéquipiers de Yarmolenko avaient abandonné à une triste quatrième place de leur poule en 2016.
Il a été impossible de séparer la jeune triplette fantastique de Chelsea tant ils brillent ensemble. Tammy Abraham empile les buts. Mason Mount éclaire le jeu tout en apportant son aide offensivement. Pendant que Fikayo Tomori tient les fondations derrière. A eux trois, ils sont auteurs de 13 buts en Premiere League. S’ils ne se sont pas encore imposés en sélection, c’est que l’Angleterre dispose d’un effectif riche. Mais il est dores et déjà possible d’imaginer une place pour ces trois là dans le groupe des ‘Three Lions’ pour un moment s’ils continuent sur leur lancée.
Il n’était pas facile pour les Croates de se remettre de leur finale de coupe du Monde, en témoigne leur campagne de qualification compliquée. Mais s’il est possible de mettre en avant un motif de satisfaction, celui-ci se situe probablement du côté de Nikola Vlasic. Le milieu de terrain offensif éclot du côté du CSKA Moscou et cela déteint sur son équipe nationale. Fin organisateur de jeu, il sait également mettre le ballon au fond des filets comme le montrent ses cinq buts en 12 matchs de championnat russe. A lui de démontrer qu’il peut définitivement s’imposer sur le devant de la scène après une expérience ratée du côté d’Everton.
Il était l’un des grands artisans de la victoire de l’Espagne lors de l’Euro U21 en juin dernier. Il continue sur sa lancée à Naples à tel point que le FC Barcelone et le Real Madrid se sont déjà positionnés sur lui. Du haut de ses trois sélections, il semble pourtant déjà faire partie des valeurs sûres de l’Espagne. Fabian Ruiz a une progression linéaire. Un fait qui pourrait l’emmener côtoyer les sommets dans peu de temps. Surtout avec une ‘Roja’ qui fera sans nul doute parmi des favoris à la victoire finale lors de l’Euro. L’infatigable milieu de 23 ans pourrait aussi s’illustrer en Ligue des Champions avec des Napolitains qui font partie des gros outsiders de la compétition.
La Pologne est l’une des premières nations à s’être qualifiée pour le championnat d’Europe. Elle s’est par ailleurs trouvé un nouveau talent en la personne de Sebastian Szymanski. Celui qui a été récemment transféré au Dynamo Moscou dispose d’une redoutable qualité de passe qui peut s’avérer idéale pour servir des joueurs tels que Lewandowski, Piatek ou encore Milik. Il n’a pas encore confirmé tout son potentiel. Mais à 20 ans, cette saison pourrait être celle qui fera décoller le joyau polonais.
Le joueur d’Anderlecht n’a passé que 33 minutes sur le terrain en deux sélections avec la Belgique. Cela lui a suffit pour marquer sa première réalisation internationale contre la modeste équipe de Saint-Marin. Si son club réalise de toute évidence un début de saison compliqué, il reste pourtant un des plus grands espoirs des ‘Diables Rouges’. Du haut de ses 18 ans, l’ailier a encore le temps de voir les choses venir tranquillement. Un temps qu’il faudra mettre à profit pour espérer déloger les frères Hazard, Mertens, Origi, ou encore Carrasco.
Forts de leur quart de finale lors de la dernière coupe du Monde, la Russie continue sur le bon chemin en se qualifiant facilement pour la coupe d’Europe. Au passage, ils ont injecté du sang neuf. Parmi ces joueurs là se trouve Ilzat Akhmetov. D’origine ouïgoure, il a su se mettre en valeur au CSKA Moscou. Grand travailleur, il est un n°6 moderne qui pourrait s’imposer comme l’un des meilleurs à son poste dans les années à venir. Au sein d’une sélection russe vieillissante, il incarne la relève de son pays. A lui de s’imposer comme un élément essentiel aux côtés de Dzyuba, Cheryshev ou Golovin.
Jérémy Guiraud
Il s’appelle Teemu Pukki, Finlandais, 29 ans. Il découvre la Premiere League avec son club de Norwich. En 7 rencontres, il a marqué 6 buts. Pilier de sa sélection nationale, il est l’un des phénomène du début de saison. Mais jusqu’où pourra-t-il aller ?
En France, l’icône des attaquants qui percent sur le tard s’appelle Steve Savidan. En Angleterre, il se nomme désormais Teemu Pukki. Né à Kotka, en Finlande, il commence en 2006 dans le club local, le FC KooTeePee. Très vite, il se fera remarquer par Séville. L’aventure espagnole tournera court mais lui permettra d’accéder à sa sélection nationale dont il est déjà sur le podium des meilleurs buteurs. De retour à Helsinki il jouera pour la première fois la Ligue des Champions et se fera remarquer au bout de 2 saisons par Schalke. En Allemagne, il n’arrivera pas à s’imposer entre 2011 et 2013. Il ira alors du côté du Celtic pendant une saison. Mais c’est à Brondby, au Danemark, qu’il explosera enfin, avec des saisons 2016-2017 et 2017-2018 de haute volée. C’est à ce moment là que Norwich lui donnera sa chance, à 28 ans.
Meilleur buteur de Championship avec 29 buts lors de sa première saison avec les « canaris » anglais. Il continue sur ce rythme au moins d’Août au point d’être élu meilleur joueur du mois en Premiere League. Si cela ne permet pas à Norwich de forcément décoller au classement, le joueur commence à se faire un nom. Particulièrement après la victoire de son club contre Manchester City (3-2) au cours duquel il inscrit le troisième but. Et le joueur ne délaisse pas sa sélection nationale. Lors de la trêve hivernale, il marque 2 buts en 2 matchs avec la Finlande dont un contre l’Italie. Pour expliquer cette réussite soudaine, il est possible de mettre en avant son changement de poste. Auparavant milieu offensif ou ailier, désormais pur n°9, il a parfaitement réussi sa mutation. Il a également déjà montré qu’il pouvait être dangereux face à toutes les équipes (cf. buts contre Man City et Italie). Le tout en étant souvent accompagné par des joueurs limités en terme de qualité. Pukki peut donc aller loin, mais le temps presse, il aura 30 ans à la fin de la saison. Pour continuer sur cette progression, il lui faudra garder se rythme devant les filets et essayer de se qualifier puis de réaliser la surprise avec la Finlande à l’Euro. Dans tous les cas, jamais un joueur ne se sera autant rapproché de Benjamin Button que Teemu Pukki.
Teemu Pukki Quel joueur! Il trompe les gens avec son apparence de chercheur en Géologie astrologie, alors que c’est un tueur à gage 😂. Les équipes adverses sont maintenant prévenues pic.twitter.com/gUNaGAuqVV
— Daniel🇨🇩🇨🇩🇨🇩 (@DanielKroos18) September 15, 2019
Jérémy Guiraud
Ça y est, elle est lancée ! La Ligue des Champions a fait son retour mardi et mercredi dernier. Et cette année à nouveau, trois clubs français sont en lice. Pour autant le Paris Saint Germain, l’Olympique Lyonnais et le Lille OSC ont connu des fortunes diverses pour leur entrée en matière.
Lille n’avait plus connu les phases de poule de la plus prestigieuse des compétitions européennes depuis 2012. Et pour la plupart de ses joueurs, il s’agissait également de la première fois. Même le coach Christophe Galthier n’a jamais eu l’occasion d’entraîner un match de Ligue de Champions. C’était donc avec une équipe très inexpérimentée que se sont présenté les « Dogues » ce mardi contre l’Ajax à Amsterdam. Des idées se sont vues, tant tactiquement que dans le jeu en lui même. Il est, à ce titre, possible de citer le placement de Sanches milieu droit ou même l’apparition d’un 4-4-2. André s’est, lui, montré à la hauteur, tout comme des Ikoné ou Osimhen remuants mais ayant butté sur un Onana en bonne forme. L’homologue lillois du Camerounais, Mike Maignan, a lui peut-être réalisé un de ses pires matchs depuis plus d’un an. C’est d’ailleurs ce dernier point, combiné au réalisme sec des attaquants de l’Ajax qui ont fait sonner un score final assez dur : 3-0. Mais au final, beaucoup de positif est à retirer de cette rencontre.
Le groupe de Lyon laisse planer à première vue un assez bon tirage. Pourtant, dans l’histoire récente du club, l’OL n’a jamais été aussi fort que contre les grosses écuries… et moyen avec les plus faibles. Malgré de nouveaux joueurs et un nouveau coach, l’histoire s’est répétée. Au Parc OL contre le Zénith Saint-Pétersbourg, les « Gones » ont longtemps déjoué, balbutié leur football, jusqu’à se faire surprendre par un but de Azmoun consécutif à une nouvelle erreur défensive. Malgré tout, les dégâts ont été limités par l’égalisation sur pénalty par Depay. Mais le jeu est resté triste, stérile, laissant tranquillement le vieillissant Ivanovic contrôler le match depuis sa défense. Il faudra faire mieux contre Leipzig ou le Benfica pour s’en sortir dans cette poule.
C’est dernières années les Parisiens ont battu Liverpool, Barcelone ou encore le Bayern en phase de groupe de Ligue des Champions. Une nouvelle fois l’exploit a été réalisé. Cette fois-ci c’est le Real Madrid qui en fait les frais. Avec une attaque privé de MCN, des retours dans le 11 de Kimpembe et Meunier, Marquinhos en 6, la composition n’incitait pourtant pas à l’optimisme. Mais force est de constater que l’esprit guerrier des joueurs présents l’a emporté. De plus, le PSG semble enfin avoir trouvé ce qu’il lui manquer : un joueur de la trempe d’Idrissa Gueye, omniprésent sur le terrain. Au final, un doublé de Di Maria et un but de Meunier permettent au tableaux d’affichage d’afficher un cinglant 3-0 face aux hommes de Zinedine Zidane. Alors oui, avec Paris la méfiance est de mise après ce genre de match. Mais pour le coup, les supporters de club de la capitale peuvent entrevoir les premices d’un possible renouveau… à confirmer sur le long terme.
⏱ TERMINÉ !
— Actu Foot (@ActuFoot_) September 18, 2019
PARIS 🇫🇷 3-0 🇪🇸 REAL MADRID
Le PSG corrige le Real Madrid et prend la tête de son groupe ! Di Maria (doublé) et Meunier buteurs. pic.twitter.com/SGTnMOVFDy
Jérémy Guiraud
Comme chaque année, les championnats se mettent en pause pendant deux semaines. Cela laisse le temps aux sélections nationales de se qualifier pour des grandes compétitions pour certaines ou de se rôder sur des matchs amicaux pour d’autres. Ces rencontres passées, il est temps de dresser un premier bilan sur l’état de chacune des formations.
24 billets à distribuer pour l’Euro, les premiers tours éliminatoires à la Coupe du Monde en Afrique ou en Asie et quelques matchs amicaux de gala : voici ce qu’on a eu à se mettre sous la dent en attendant le début de la ligue des champions la semaine prochaine. Et si certains regrettent le manque d’attrait des matchs proposés, de nombreuses rencontres se sont révélées très instructives. Ainsi, il a été possible de se rendre compte que Neymar n’a pas perdu de son talent malgré une préparation tronquée par un interminable feuilleton autour de son transfert. Le Finlandais Teemu Pukki ne s’arrête plus de marquer, peu importe l’adversaire. Enfin, la Martinique, après une Gold Cup plus qu’honorable, continue de surprendre lors de la Concacaf Nations League.
Les qualifications à l’Euro 2020 ont repris de plus belle, et certaines tendances semblent commencer à se distinguer. Sur les 10 poules, les deux premiers de chacune d’entre elles se qualifient. Dans le groupe A, l’Angleterre dispose d’un boulevard alors que la nouvelle génération emmenée par Jadon Sancho prend de plus en plus ses marques. La Belgique, l’Espagne et l’Italie, dans leurs poules respectives ont, comme la sélection aux trois lions, réalisé un sans faute et caracolent en tête.
De son coté, le Portugal repart dans le droit chemin après avoir débuté par deux matchs nuls, le tout bien emmené par un Ronaldo en pleine forme. Ces derniers sont pour autant toujours seconds du groupe B derrière une surprenante Ukraine qui semble avoir trouvé une nouvelle jeunesse dont Oleksandr Zinchenko est le talent principal. Enfin, les deux points perdus par la Croatie face à l’Azerbaïdjan ainsi que des poules D et G très serrées sont également à noter.
Parmi toutes les rencontres qualificatives, une sortait du lot : Allemagne – Pays-Bas. Les Néerlandais ont remporté le match 2 à 4 après de nombreux rebondissements. Plusieurs enseignements ont alors pu être tirés. Premièrement, l’Allemagne a toujours des soucis de reconstruction. Neuer n’est plus aussi impérial alors que la concurrence avec Ter Stegen est plus que jamais relancée. Tah ne donne pas encore satisfaction aux côtés de Süle et Werner tarde à assumer le rôle de leader d’attaque que Low veut lui confier.
Deuxièmement, les Pays-Bas s’imposent un peu plus comme de sérieux outsiders à la victoire finale à l’Euro. Sa défense De Ligt – Van Dijk est l’une des plus réputées du monde. Mais c’est bien son attaque, emmenée par Depay et Babel libérés en sélection et une nouvelle grande promesse nommée Malen qui a marqué les esprits. Enfin, niveau comptable, on observe une Allemagne première avec 12 points en 5 matchs et des Néerlandais troisième avec 9 points en 4 rencontres. La surprise de cette poule vient de l’Irlande du Nord qui s’accroche après 5 parties disputées et 12 unités engrangées.
Du côté de l’Hexagone, il ne fallait pas se rater après avoir grillé un joker en Turquie. Cela a été chose faite contre l’Albanie (4-1) et l’Andorre (3-0). Avec de nombreux blessés (Pogba, Kanté, Mbappé, …), cela a été l’occasion de voir, ou de revoir, certains joueurs. Ainsi, Coman a démontré qu’il avait du feu dans les jambes quand les blessures le laissent tranquille. Lenglet a confirmé que Umtiti a du soucis à se faire. Tolisso et Hernandez ont fait des retours en grandes pompes et Ikoné a mis en valeur une fois de plus le vivier extraordinaire dont dispose la France actuellement. Seule ombre au tableau : les deux pénaltys manqués par Antoine Griezmann. Mais le moral est au beau fixe et la défaite surprise de l’Islande contre l’Albanie fait qu’il y a désormais un duo en tête de la poule. Ce dernier est composé des hommes de Didier Deschamps et des Turcs.
Sinon, les éliminatoires à la Coupe du Monde ont commencé dans les zones Asie et Afrique. Peu de surprises ont été à signaler. Pour autant, les projets chinois et qataris, dopés à coup de naturalisation, commencent de la meilleure des manières avec des victoires éclatantes respectivement contre les Maldives (5-0) et l’Afghanistan (6-0).
Concernant les sud-américains et les plus grosses nations africaines, la trêve a été synonyme de matchs amicaux. Ainsi, le Brésil n’a pas gagné en 2 rencontres contre la Colombie et le Pérou. L’Algérie a continué sur la lancée de la CAN face au Bénin (1-0). Enfin la nouvelle génération argentine s’est imposé avec brio face au Mexique (4-0)
Rendez-vous au début du mois d’octobre pour la prochaine période internationale. En attendant, place aux championnats et à la Ligue des Champions qui va faire son retour dès ce mardi.
Jérémy Guiraud