Leo

2e journée de la Champions Cup : Les belles affaires de Toulouse et Montpellier

C’était la deuxième journée de la coupe d’Europe, certaines équipes française ont réalisé de belles opérations pour la suite de la compétition. 

Ulster-Clermont : un point de bonus défensif et c’est tout

C’était le premier match de la deuxième journée de la Champions Cup. Les Clermontois se déplacer au Ulster, un déplacement assez compliqué pour la bande à Fritz Lee qui se sont inclinés 18 à 13. Dans un match difficile, les jaunards ont perdu trop de ballons pour espérer quoique ce soit sur la pelouse du Ulster. Cependant, les hommes de Franck Azema repartent avec le point de bonus défensif, un moindre mal… 

Stade Toulousain-Connacht : Toulouse en patron

Avec cette pluie battante et ce temps grisonnant, le Stade Toulousain devait se sortir du piège Irlandais. Avec une première mi-temps mitigée, les hommes d’Ugo Mola ont fini par se dépêtrer du Connacht. Menant d’un petit point à la fin du premier acte, les Toulousains ont encaissé deux essais sans réellement défendre. Pendant la seconde période, les rouge et noir ont été rattrapés au score, puis comme prévu le banc à fait la différence. Le Stade Toulousain s’est imposé 32 – 17 à Ernest-Wallon. 

LOU-Leinster : Lyon aurait pu espérer mieux

Le leader du Top 14 affrontait la grosse écurie du Leinster. Un match sous haute tension pour le LOU, s’inclinant sur le score de 13 à 6, les Lyonnais n’ont pas su concrétiser leurs temps forts à l’inverse d’un Leinster très pragmatique dans son jeu. Très en place défensivement le quadruple champion d’Europe se sont jamais senti en danger tout au long du match. Le LOU peut s’en mordre les pattes, mais ce n’est que partie remise… 

Munster-Racing : Si près, si loin…

Pour Simon Zebo son entrée sur la pelouse du Thomond Park avait un goût de déjà vu. Très vite, le Racing impose son rythme, en tête durant quasiment toute la partie les ciels et blanc se sont rattrapés dans le money time en finissant le match sur un score de 21 à 21. Pourtant, la partie était bien lancée, les Racingmen ont marqué à trois reprises avec un Finn Russel étincelant, il a montré la voie tout au long de la rencontre. Mais face à la Red Army, il aurait fallu une pénalité de plus pour remporter le match. 

Sale Sharks- La Rochelle : Que de regret

La Rochelle se déplaçait sur la pelouse de Sale Sharks, très peu discipliné pendant toute la rencontre les Rochelais se sont inclinés sur le score de 25 à 15. À cause de cette défaite, les jaunes et noirs sont tout proche de l’élimination. Dix fautes en 30 minutes, c’était beaucoup trop pour espérer quoique sur la pelouse de l’AJ Bell Stadium. 

Montpellier-Gloucester : De la tension jusqu’à la fin

On dit souvent de ne rien lâcher, apparemment ce message a été clair du côté de Montpellier. En s’imposant sur le score de 30 à 27, ils ont joué avec le feu. Les hommes de Xavier Garbajosa prennent la deuxième place de la poule 5 avant d’affronter le Stade Toulousain le 8 décembre. Un mauvais geste de Jacques Du Plessis aurait pu faire peser la balance en faveur des Anglais. Mais fort de caractères, Montpellier remportera ce match. 

Leo Couffin

2e journée de la Champions Cup : Les belles affaires de Toulouse et Montpellier

Classement IRB : Une première place depuis 10 ans pour les Boks

La Coupe du Monde vient de se terminer, cela oblige un changement au classement mondial des meilleures équipes. Mais qui ont été les bons et les mauvais élèves de cette compétition ? 

L’Afrique à la première place

En s’imposant face à l’Angleterre, les Springboks se retrouvent à nouveau en première position du classement mondial des meilleures équipes nationales de rugby. La dernière fois que les Sud Af se sont retrouvés en tête c’était le 16 novembre 2009. Après cela, les All Blacks, ont dominé la scène mondiale pendant 503 semaines. 

Seconde place pour la Nouvelle-Zélande

Après avoir été éliminés par les Anglais en demi-finale, ils avaient chuté cependant ils sont toujours là, pour le moment, ils sont deuxièmes du classement IRB après la victoire des Springboks en finale, mais aussi grâce à leur victoire en petite finale contre les Gallois. 

Une troisième place pour l’Angleterre

La semaine dernière, les Anglais étaient premiers après leur victoire en demi-finale. S’ils avaient été champions du monde, ils seraient très probablement à la première place, mais les Springboks et les Blacks en ont décidé autrement. 

Les Gallois, bon quatrième

Avant le début de la compétition, les hommes de Warren Gatland étaient premiers au classement IRB. Après avoir été battu par les Springboks et les Néo-Zélandais en petite finale. Ils se retrouvent finalement à la quatrième place.

La France toujours septième

Les Bleus restent à la septième place, ils talonnent l’Australie juste devant à la sixième place après leur défaite contre les Anglais en quart. On espère revoir le XV de France dans le haut du tableau très prochainement pourquoi pas au tournoi des 6 nations ?

Classement du Top 10 mondial :

  1. Afrique du Sud 94.19 points
  2. Nouvelle-Zélande 92.11 points
  3. Angleterre 88.82 points
  4. Pays de Galles 85.02 points
  5. Irlande 84.45 points
  6. Australie 81.90 points
  7. France 80.88 points
  8. Japon 79.28 points
  9. Ecosse 79.23 points
  10. Argentine 78.31 points

Léo Couffin

Classement IRB : Une première place depuis 10 ans pour les Boks

Maro Itoje : la Muraille Anglaise

Ça fait quatre ans que l’on vend Maro Itoje comme un prodige du rugby anglais. Il a été champion du Monde U20 en 2014. Depuis, il fait parti de ces joueurs sur lequel s’appuie Eddie Jones. 

“Je n’ai pas envie qu’il grandisse en faisant les gros titres avant de le mériter. C’est mon devoir. Je veux que ce gamin arrive un jour à 70-80 sélections. Il est bon, mais je veux qu’il gagne la reconnaissance sur le terrain” raconte Eddie Jones en 2016. Depuis Maro, s’illustre à son poste de seconde ligne, en trois ans ce joueur de 24 ans est l’un des meilleurs gratteurs de ballon de la compétition. Un véritable poison pour les attaques adversaires Itoje est aussi ultra dominateur dans la conquête en touche. 

La hantise des Blacks

Il a été élu homme du match contre les Blacks, omniprésent dans les rucks et en touche, Itoje a écoeuré les offensives Néo-Zélandaises . Avec 12 plaquages, 3 ballons grattés et 7 ballons captés en touche, Maro a encore élevé son niveau. Pendant ce match, il est opposé à Retallick et Whitelock, rien que ça… Mais le jeune joueur ne s’est pas défilé, il a même été meilleur sur ce match. Après la rencontre, il a tenu à rendre hommage aux All Blacks, « Ils ont défini le niveau d’excellence dans le rugby mondial ces dix dernières années. Il fallait que l’on soit à notre tout meilleur niveau pour rivaliser avec eux. Contre eux, la moindre erreur se paie cash.»

 

Il pourrait être l’une des clés du match, il apportera une plus valu à son équipe. Sa présence en touche dans les rucks auront une grande importance pendant la finale.

Demain, il jouera sa première finale Coupe du Monde de rugby, après avoir remporté le titre de champion du monde U20, il aura l’opportunité de gagner le trophée Webb Ellis.

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Léo Couffin

Maro Itoje : la Muraille Anglaise

Duel : May-Kolbe Vitesse Grand V

Deux joueurs assez opposés, Cheslin kolbe fait parti de ces ailiers de poche capable de perforer la défense adverse en une fraction de seconde. Du côté anglais, il y a Jonny May, 1m86 pour 92 kilos, très mobile et rapide toujours présent dans les coups de pied suivi. Bref, c’est l’un des duels à suivre pour cette finale de Coupe du Monde

Dans un match où les duels sont nombreux à suivre, notamment entre Farrell et Allende, Underhill et Du Toit ou encore Itoje face à Etzebeth. L’un attire particulièrement l’oeil des observateurs. La composition de l’Afrique du Sud sera inchangée pour cette finale par rapport au match contre le Pays-de-Galles. Seul changement notable, le retour de Cheslin Kolbe dans le XV de départ des Springboks. Le facteur X d’une nation depuis le début de la compétition a dû se priver d’une demi-finale en raison d’une blessure à la cheville. Désormais remis à 100 % de sa blessure, le petit lutin du Stade Toulousain sera prêt à en découdre pour aller chercher un titre de Champion du Monde. En face de lui, Anthony Watson prendra le numéro 14 dans le XV de départ de l’Angleterre. L’ailier à l’accélération fulgurante aura forte à faire mais déjà présent lors de la demi-finale, Watson n’aura pas de problème de rythme pour coucher la défense Sud-Africaine.  

Kolbe l’électron libre

Les défenses du Top 14 le connaissent bien, c’est l’un des meilleurs ailiers du monde, comme le disait Thomas Ramos en conférence de presse la saison passé : “il vaut mieux l’avoir dans son équipe qu’en face”. Il n’a pas joué la demi-finale pour cause de blessure à la cheville depuis son match contre les Samoa. Malheureusement pour les hommes d’Eddie Jones, Kolbe sera là face à des Anglais revanchard depuis leur dernière finale de Coupe du Monde perdue face à l’Afrique du Sud en 2007. Depuis le début de la compétition Cheslin Kolbe à inscrit deux essais et à jouer 231 minutes. Owen Farrell et ses coéquipiers devront surveiller de très près ce joueur capable de renverser un match en quelques secondes. Par ailleurs, son entraîneur Rassie Erasmus assure que “Cheslin Kolbe est en pleine forme pour la finale”. Il reste à savoir s’il sortira gagnant de sa finale. 

Jonny May : le facteur X

Il est incontestablement titulaire face à l’Afrique du Sud, d’autant plus que son duel face à Kolbe sera l’une des clés du match. Jonny May est un joueur très rapide et très mobile qui aime récupérer des coups de pieds dans la boîte. Blessé contre les Blacks, son sélectionneur affirme “qu’il est bien en meilleur forme que la semaine dernière”. Titulaire depuis le début de la compétition, Jonny May a inscrit 3 essais et a joué 256 minutes, soit un peu plus que son adversaire. Très différent que son adversaire, Jonny May n’a pas la vitesse du Sud-Africain, cependant il a l’intelligence de jeu et sa façon de percer la défense adversaire. 

Pronostic du duel : Jonny May, revient tout juste de blessure suite à une béquille contre les Blacks, alors que Kolbe sera à 100 %. Avantage au Sud-Africain, il peut faire la différence avec ses crochets et sa vitesse. 

Léo Couffin

Duel : May-Kolbe Vitesse Grand V

Tom Curry : Le Golden Boy

Il a tout juste 21 ans, évoluant au poste de troisième ligne aile, Tom Curry sera l’un des hommes forts à suivre pendant la finale. Portrait de ce jeune joueur qui va devenir l’un des tôliers du XV de la Rose. 

Après la victoire en demi-finale contre les Néo-Zélandais, on le voit les yeux vers le ciel, on essaye de se mettre dans sa tête et comprendre la sensation d’être en finale de la coupe du monde de rugby à 21 ans. Tom Curry est l’un de ses jeunes que chaque sélectionneurs rêveraient d’avoir dans son équipe, depuis le début de la coupe du monde ce jeune est un véritable poison pour les attaques adversaires. Très puissant, il cartonne en défense ne laissant aucune chance à ses assaillants. 

Les Anglais semblent fans de ce jeune joueur, d’autant plus qu’il a un frère jumeau qui est aussi un très bon au rugby, dans quelques années, il est possible qu’on le voie lui aussi sous le maillot blanc et rouge de l’Angleterre. Les deux frères évoluant à Sale Sharks pourraient réserver l’enfer à leurs adversaires. 

 

Eddie Jones surnomme Sam Unerdhill (23 ans) et Tom Curry les “kamikaze kids”, tous deux troisième ligne titulaire avec la combativité et la rage de vaincre ce surnom leur colle à la peau. Il compte treize sélections, mais il  a déjà la maturité nécessaire pour assurer dans les rencontres majeures comme contre les Blacks dans laquelle il s’est illustré comme un cadre de l’équipe.

Le rugby dans la peau

À cinq jours de la finale, il faudra le surveiller de près, sans lui, le XV de la Rose sera moins puissant en défense, mais aussi dans les percussions. Tom Curry le dit, il aime le rugby pour ses grands rendez-vous, “une des raisons pour lesquelles j’aime ce sport est la discipline qu’il exige, il faut être frais dans sa tête”. 

Même si l’Angleterre semble être favori, il faudra battre une équipe d’Afrique du Sud tout aussi solide que celle du XV de la Rose, un défi de plus attend Tom Curry et ses partenaires.

Léo Couffin

Tom Curry : Le Golden Boy