Liga

Atlético Madrid – FC Barcelone : un choc au sommet

Cette rencontre est depuis plusieurs années un des chocs les plus importants du
championnat espagnol. Ce dimanche 1er Décembre, le retour d’Antoine Griezmann au
Wanda Métropolitano de Madrid, donne une dimension supérieure à ce match.

Cette journée de Liga est très importante pour la suite de la saison, puisqu’elle voit s’affronter deux favoris pour le titre. En cas de victoire du FC Barcelone, les catalans possèderont 6 points d’avance sur leurs adversaires du soir. A contrario, dans la situation inverse, les deux formations seront à égalité, à 28 unités.
Les deux équipes se retrouvent au Wanda Métropolitano avec un effectif décimé à disposition. Ceci est d’autant plus véridique pour les visiteurs qui se verront privés de Nelson Semedo, Jordi Alba, Sergio Busquets, Ousmane Dembélé, ainsi que Jean-Clair Todibo. Cependant, Ernesto Valverde pourra compter sur Gérard Piqué, qui était suspendu lors du match de Ligue des Champions face à Dortmund. Quant à l’Atlético Madrid, José Maria Giménez, Diego Costa, Stefan Savic, et Sime Vrsaljko seront absents pour cette rencontre.

Des formes opposées

L’équipe visiteuse est dans une forme rayonnante, puisque celle-ci enchaîne un grand nombre de victoires en ce mois de Novembre. Sur ses 4 dernières rencontres le FC Barcelone en a remporté 3 et a concédé un match nul. La dernière en date a eu lieu ce mercredi 27 Novembre face au Borussia Dortmund en Ligue des champions, sur le score de 3 buts à 1. Lors de ce match, chaque membre du trio d’attaquant (Messi-Suarez-Griezmann) a marqué. Ceux-ci ont donc prouvés qu’ils étaient en capacité de performer ensemble.
A contrario, l’Atletico Madrid est dans une situation plus délicate malgré leur 5ème place au classement. En effet, sur leur 6 derniers matchs, les madrilènes n’ont remportés les 3 points qu’à une seule reprise face à l’Espanyol Barcelone. En ligue des Champions, leur rencontre de ce mardi face à la Juventus s’est soldée par une défaite 1-0. Cependant, les madrilènes ont des motifs d’espoir, puisque les hommes de Simeone restent sur 2 victoires d’affilées dans leur stade du Wanda Metropolitano.

Antoine Griezmann « vuelve a Madrid »

Après divers rebondissement, Antoine Griezmann s’est officiellement engagé pour le club catalan le 12 Juillet dernier. Ce transfert d’une valeur de 120 Millions d’Euros a suscité de très nombreuses réactions négatives dans son ancien club madrilène. Celui-ci a notamment porté plainte contre le FCB car les Colchoneros estiment que le Barça n’a pas payé l’entièreté de la clause libératoire prévue dans l’accord initial. La commission des compétitions espagnoles a tranché et a sanctionné la nouvelle formation du français a une amende dérisoire de … 300 euros.
Il se pourrait donc que les supporters madrilènes réservent un accueil houleux à l’attaquant tricolore. Certaines personnalités du football pensent en effet cela. Ceci est le cas de Radomir Antic, ancien entraîneur des deux formations, qui a déclaré : « Je suis sûr qu’il y aura des sifflets à son encontre. Si certains l’ont sifflé l’année dernière, imaginez désormais… ». Le coach Colchonéros actuel, Diego Simeone a quant à lui décidé de ne pas s’étaler sur le sujet : « Je ne vais pas parler de Griezmann parce qu’il joue pour une autre équipe. Ce que les gens vont faire c’est leur décision, je ne peux pas me mettre dans leur tête. Entre Griezmann et l’Atletico, qui manque le plus à l’autre ? Je répète la même chose, l’histoire et les statistiques parlent d’elles-mêmes et je n’ai rien à ajouter. »

Reste donc à voir, si le Wanda Métropolitano aura pour objectif de fêter ce choc, ou bien de faire comprendre à leur ancien joueur que ce transfert est une trahison.

Mathis Fessard

Atlético Madrid – FC Barcelone : un choc au sommet

La Masia est-elle en crise?

Sanctuaire des valeurs barcelonaises, la Masia est le centre de formation le plus réputé de la planète football. Mine d’or au début du siècle, elle n’est désormais que l’ombre d’elle-même. Les jeunes formés dans « la ferme » ne jouent plus les premiers rôles ni au Barça, ni en Europe. Système obsolète ou mauvaise gestion, y a-t-il un pilote dans la Masia ? 

« Més que un club »

La Masia est le poumon de l’institution Barcelone. Le club catalan qui se vend comme « més que un club » crée ce centre de formation en 1979. Yohan Cruyff en est l’architecte conceptuel. L’Hollandais reconnaît l’importance d’une formation précoce et orientée. La Masia devient alors le berceau du jeu si cher au Barça, le tiki-taka valorisant le contrôle, le mouvement et la recherche d’espaces par le déplacement. Depuis 2011 le centre de formation a délaissé la ferme originelle pour construire un gigantesque complexe sportif pour élever et former de futurs champions. Le centre coûte 20 millions d’euros par an au club, ce sont les frais de fonctionnement les plus élevés au monde. La qualité a un prix. 16 équipes de jeunes et 270 joueurs y évoluent et s’imprègnent des 6 valeurs que prône l’institution blaugrana : 3 valeurs sur le terrain, position, possession et pressing. Et 3 valeurs dans le coeur, humilité, respect et ambition. Pour cela les jeunes pousses de la Masia bénéficient d’un accompagnement au quotidien, de la catégorie « infantil » jusqu’au Barça B : encadrement, suivi psychologique, physique, éducation. Rien n’est laissé au hasard pour assurer l’héritage de l’ADN FC Barcelone.

Des résultats incontestables

Ces jeunes joueurs sortant de la Masia obtiennent généralement leur chance avec le groupe pro. Avec plus ou moins de réussite. Entre les années 2000 et 2010 le cru obtenu est inestimable : Valdes, Puyol, Busquets, Xavi, Iniesta, Fabregas, Messi et bien d’autres. Les promesses de la Masia confirment et le FC Barcelone domine le football européen. Le Barça de Guardiola représente l’apogée du modèle blaugrana théorisé par Cruyff. L’équipe catalane réalise un sextuplé historique en 2009 avec une colonne vertébrale issue du centre de formation, dont l’entraîneur. En 2010 le trio de tête du Ballon d’or est composé à 100% de joueur formés à la Masia. La sélection espagnole championne du monde en 2010 aligne, lors de la finale, 6 joueurs ayant été formés dans le mythique centre de formation. En 2012, Tito Vilanova aligne une onze inédit essentiellement formé au club. C’est la consécration. Le modèle Barcelonais est alors à son apogée, l’équipe marque l’histoire de son sport et s’invite à la table des meilleures formations de l’histoire. 

Une direction floue

Mais alors pourquoi depuis quelques années les promotions n’arrivent plus à s’imposer en équipe première? Entre 2011 et 2018, seul Sergi Roberto a pu intégrer durablement l’équipe type. Les jeunes déçoivent et sont souvent prêtés, Munir, Bojan, Deulofeu. Ou s’exporte assez tôt à l’image de Thiago Alcántara ou Marc Bartra. De plus l’interdiction de recrutement en 2015 a forcé le Barça a miser sur des recrues préventives. Mais au delà de cette interdiction les direction catalane dépense sans compter sur le marché des transferts depuis quelques saisons : Coutinho, Neymar, Dembélé, Malcolm, Arthur, Griezmann… Et rarement avec succès. La génération 2010 de la Masia n’est peut-être tout simplement pas au niveau. Le football européen réclame un niveau de performance exceptionnel et le Barça B est depuis quelques saisons un habitué de la relégation. Tandis que le groupe pro peine à se renouveler. Les dirigeants font également le choix de recruter des joueurs pour compléter leur formation. Des jeunes de 17 à 20 ans intègrent l’équipe B et prennent la place des jeunes pousses. De plus arriver en cours de formation est un vrai défi car la méthode barcelonaise est extrêmement difficile à assimiler. Tous ces facteurs font que le prestige de l’académie s’effrite. Les aînés ont-ils placé la barre trop haute ?

Mais l’espoir renaît, une jeune génération de joueur en provenance de la Masia commence à obtenir des résultats. En 2018, le Barça remporte la Youth League. L’Espagne remporte l’édition 2019 de l’Euro U19 avec un bon nombre de catalan dans l’effectif. Cette saison le gamin de 16 ans Ansu Fati obtient du temps de jeu. Le cru est de qualité, il ne reste plus qu’à l’institution de le sublimer.

Eliot Poudensan

La Masia est-elle en crise?

Le départ explosif de Grenade

3ème à l’entame de cette 12ème journée de Liga, Grenade est l’équipe surprise de ce début de saison. Les coéquipiers de Maxime Gonalons ont même occupés la tête du classement, pour la première fois depuis 1973.

46 ans. Cela faisait 46 ans que l’on n’avait pas vu le club de Grenade sur la plus haute marche du podium. Le 29 septembre 1973, après un match nul 1-1 contre Murcie au soir de la 5ème journée. Ils seront délogés de cette place le lendemain par le Celta Vigo. Une petite journée en tête, une saison terminée à la 6ème place (son meilleur classement). Puis la traversée du désert. Les Nazaries descendent en 1976, et ne reverront l’élite du football espagnol qu’en 2011. 35 ans à végéter entre la deuxième et la quatrième division. Un retour en Liga qui durera 6 ans. 6 ans à lutter pour le maintien, puis la descente à nouveau. Avant de remonter la saison dernière. Promu, les spécialistes ne les voient pas bien hauts, aucun ne risquant à les voir plus haut que la 15ème place. Alors comment expliquer ce début de saison ?

Des joueurs d’expérience

Auteur d’une pré-saison parfaite, avec 7 victoires et autant de rencontres, l’équipe de Diego Martinez s’appuie sur de nombreux joueurs d’expérience. On connaît bien Maxime Gonalons, l’ancien lyonnais, prêté par l’AS Roma. Il reste dans le championnat espagnol, après une saison galère à Séville. Le revenant Roberto Soldado, 34 ans, ancien joueur du Real Madrid et de Valence et international espagnol, revient lui en Liga après un exil à Fenerbahçe. Ces deux recrues phares sont venus épauler le capitaine Victor Diaz pour encadrer une équipe dont la majorité des joueurs n’ont peu ou pas connu l’élite. Diego Martinez l’entraîneur, est lui-même un novice à ce niveau, mais est l’ancien adjoint d’Unai Emery à Séville. Malgré cela, les Rojiblancos ont démarrés cette saison en trombe, avec comme principal fait d’arme une victoire 2-0 contre le FC Barcelone. Mais ils ont également perdus 3 matches, et se retrouvent tout de même sur le podium.

Des cadors pas si dominants

On remarque que le trio habitué au podium n’est pas aussi dominant qu’à l’accoutumée. Entre le FC Barcelone, qui a dû composer sans Lionel Messi en début de saison tandis que la recrue phare, Antoine Griezmann, peine à s’imposer ; le Real Madrid, en pleine crise de résultats depuis bientôt 2 ans ; et l’Atlético Madrid en reconstruction, les habituels leaders n’ont pas réussis à creuser l’écart sur leurs poursuivants, mais sont tout de même 1er, 2ème et 4ème. Grenade va devoir survivre dans ce quatuor, mais pas avec les mêmes moyens. Selon Maxime Gonalons, l’équipe « ne se donne pas de limites » mais les belles histoires de début de saison ne durent que rarement jusqu’à la 38ème journée. Alavès l’an dernier avait montré de belles choses avant de rentrer dans le rang et de finir 11ème. L’exemple de Leicester en 2016 résonne encore aux oreilles de beaucoup de monde, mais il y a un long chemin jusqu’au titre pour Grenade. Une place européenne serait déjà un exploit pour un club qui ne visait rien de plus que le maintien en début d’exercice.

Elioth Salmon

Le départ explosif de Grenade

Lucas Ocampos : Une trajectoire de carrière surprenante

Lucas Ocampos, joueur argentin de 25 ans, n’a pas toujours été reconnu comme un bon joueur de football. Son statut a évolué au fil des années et des clubs par lesquels il est passé.

Le jeune joueur Sud-Américain ayant débuté sa carrière à River Plate, a connu pour la première fois l’Europe en 2012 à l’AS Monaco. Ce transfert s’est avéré être la transaction la plus chère de l’histoire de la Ligue 2 (environ 13 Millions d’euros). Pourtant, l’histoire entre Monaco et Ocampos ne s’est pas déroulée comme prévu. Celui-ci n’a réussi à marquer que 10 buts durant ses trois saisons sous les couleurs rouges et blanches. Pour terminer son passage dans la principauté, Lucas Ocampos n’a été titularisé que 7 fois durant la saison 2014-2015 par Léonardo Jardim, l’entraîneur Monégasque, à cause de son manque d’efficacité devant le but. 

En Juin 2015, le jeune argentin a rejoint l’Olympique de Marseille sous forme de prêt avec option d’achat avoisinant les 13 Millions d’Euros. Ocampos n’étant pas à la hauteur des attentes marseillaises, il va enchaîner les prêts dans divers clubs, à commencer par le Genoa CFC en 2016. Cette saison italienne n’a pas permis au natif de Quilmes, en Argentine, de pouvoir exposer pleinement son talent, puisque celui-ci n’a marqué que 3 buts en 26 matchs. Il est donc revenu sur la canebière l’été suivant avant d’être à nouveau prêté à l’AC Milan le lendemain de son retour. Ce club n’a pas non plus été une bonne expérience pour Ocampos puisqu’il n’a pas été décisif la moindre fois. 

Il fallut donc attendre l’été 2017, pour qu’Ocampos prenne ses marques à l’Olympique de Marseille et soit enfin décisif et titulaire (9 buts, et 3 passes décisives en 31 matchs). Grâce à ses performances et surtout à sa motivation sans relâche, l’argentin a su conquérir le cœur des supporters marseillais durant les deux années suivantes. Celui-ci a notamment été élu par les fans comme étant le meilleur joueur olympien de la saison passée.

La révélation inattendue de 2019

Après une trêve estivale marquée par diverses rumeurs de transferts, Lucas Ocampos s’en est allé le 3 Juillet dernier au FC Séville pour 15 Millions d’Euros. Cette transaction n’était absolument pas la volonté du joueur comme en témoigne son interview dans les colonnes du journal L’EQUIPE : « J’avais envie d’aller au bout de mon contrat mais c’était compliqué car ce n’était pas une bonne chose pour les finances du club si je partais libre. […] Ca a été très dur de partir, pour moi, mais aussi pour ma femme et pour mes filles, qui y ont passé toute leur enfance. Je m’y sentais comme chez moi. J’ai vécu une belle histoire à Marseille et cela restera gravé à jamais en moi. ».

Depuis ce transfert, Lucas Ocampos ne cesse d’impressionner les amateurs de football. En effet, l’argentin s’est parfaitement intégré au système de jeu de Julen Lopetegui, le coach sévillan. Malgré des statistiques peu éloquentes (2 buts et 1 passe décisive en 7 matchs), son niveau de jeu lui a permis, contre toute attente, de devenir un titulaire indiscutable de sa nouvelle équipe. De plus, les médias espagnols sont eux aussi conquis par ses performances, comme en témoigne la Une d’Estadio Deportivo du 30 septembre : « Ocampos, une locomotive imprévisible ».

Grâce à sa progression en terre espagnole, Lionel Scaloni, le sélectionneur de l’Argentine, a décidé de convoquer l’ancien marseillais pour le rassemblement du mois d’Octobre. Pour ses deux premières sélections, Ocampos a été très prolifique. En effet, lors du premier match face à l’Allemagne (2-2) le 09 de ce mois-ci, il a été l’auteur d’un but. Il a réitéré cette performance 4 jours plus tard face à l’Equateur (6-1), en inscrivant un but à la 86ème minute.

Reste à savoir si l’argentin va poursuivre sur sa lancée durant toute la saison, à commencer ce dimanche 20 Octobre, pour le match du FC Séville face à Levante.

Mathis Fessard

Lucas Ocampos : Une trajectoire de carrière surprenante

Valencia entre en crise

Quelques jours après l’éviction de Marcelino, la crise entre les joueurs et les dirigeants de Valencia s’intensifie. Quelques heures avant d’affronter le Barça (21 heures), où en est la situation en interne ?

“Le club ne m’a rien dit. Mateu Alemany m’a simplement dit que je n’étais plus entraîneur, sans me donner plus d’explications”. Tels sont les mots de Marcelino Garcia, désormais ex-entraîneur du Valencia CF, trois jours après s’être fait virer de son poste à la tête du club ché. Une éviction qui semblait programmée, au vu de la crise déjà traversée par les Murceliagos durant la période de trêve estivale. 

“Le détonateur, c’est la Coupe du Roi”

Tout commence à la fin de la saison dernière. Valencia accroche une belle 4e place en championnat, et une qualification en Ligue des Champions. Mais au-delà de ça, Marcelino a réussi à aller chercher un nouveau trophée : une Coupe du Roi, remportée face au FC Barcelone (2-1). Le premier titre du club depuis 2008… 

Pourtant, c’est bien cette victoire qui marque le début de la crise. Le propriétaire du club, Peter Lim, n’en avait rien à faire de cette Coupe. Il a surtout fait pression sur Marcelino pour aller le plus loin possible en Coupe d’Europe, et en championnat. “Les supporters voulaient qu’on se batte pour elle et tenter de la remporter (la Coupe du Roi). Les joueurs aussi avaient la conviction de pouvoir la gagner. Idem pour le staff technique. il n’y a aucun doute sur le fait que remporter cette Coupe a été le déclencheur de cette situation. (…) Le propriétaire ne nous a jamais félicité à Séville”. 

Ajoutez à cela un coach qui critique ouvertement la politique de son propriétaire, une fuite d’une crise dans la presse, et vous obtenez le cocktail qui a fait exploser le club. Déjà lors du mercato, on avait senti certaines tensions au sein de l’organigramme du club. Marcelino réclamait un meneur de jeu, capable de se projeter mais aussi d’organiser le jeu, en la personne de Rafinha Alcantara, mais la direction lui a refusé ce transfert, et le joueur a fini au Celta Vigo. La mauvaise gestion du cas Rodrigo est aussi symptomatique de la profonde rupture entre le propriétaire du club et le duo directeur sportif-entraîneur (Rodrigo souhaitait rester, mais Peter Lim le poussait vers la sortie). 

Le groupe se sent trahi

Les joueurs, qui adoraient leur entraîneur, n’ont pas compris cette décision. « Coach, je vous souhaite le meilleur. Je suis sûr que là où vous irez, ça vous conviendra et qu’ils vous laisseront travailler. Merci d’avoir rendu ce club plus grand », a posté Dani Parejo, capitaine du club, sur les réseaux sociaux. « Après plusieurs années passées avec vous (et pas seulement à Valence), je connais votre perfection, aussi bien en tant que professionnel et au niveau personnel. Je ne suis pas le seul à penser cela, vous l’avez montré à tout le monde. Vous vous en allez par la grande porte coach. Celui qui a pris cette décision n’a pas seulement eu votre peau, mais il a aussi touché toute une équipe et ses supporters. Donc je le dis haut et fort : ce n’est pas juste ! », a posté Ezequiel Garay, défenseur central du club. 

Un message clair envoyé par le groupe à sa direction, surtout vu la personne choisie pour remplacer Marcelino à la tête du groupe. C’est l’expérimenté Albert Celades, qui n’a jamais entraîné de groupe professionnel, qui prend la tête de l’équipe, dans un timing plus que douteux (juste avant la rencontre de Championnat face au Barça, et avant le début de leur campagne Européenne face à Chelsea Mardi). 

Les tensions se font donc de plus en plus ressentir en interne. Le nouveau coach est très loin de faire l’unanimité, et le contexte de crise pourrait fortement impacter les futurs résultats des Murceliagos. Celados va devoir trouver les bons mots, mais pas facile de passer derrière Marcelino, qui a réussi des prouesses avec cette équipe de Valence (une qualification en Coupe d’Europe à chaque saison, un trophée et un réel rôle d’outsider en Liga). Affaire à suivre…

Hugo Kucharski

Valencia entre en crise