Mondialisation

Le rugby, une mondialisation en trompe l’œil

L’arrivée de la coupe du monde dans un nouveau continent révèle d’un choix logistique de la part de la World Rugby. Dans son billet, Grégory Dyson donne son avis sur cette tentative de mondialisation du rugby.

Depuis ce week-end, la coupe du monde de rugby bat son plein au pays du soleil levant. Pour la première fois de son histoire, la compétition se déroule dans un pays asiatique. L’objectif : développer le rugby dans un continent aux potentiels sportifs, démographiques et économiques démesurés.

Seules 20 équipes participent à la coupe du monde au Japon. Les 12 meilleures nations de l’édition dernière sont automatiquement qualifiées. Les 8 autres places restantes sont partagées entre les autres nations de la planète rugby. Tous les quatre ans, ce sont les mêmes nations qui se disputent le trophée William Webb Ellis.

Avec 114 000 licenciés, la Chine entre cette année dans le Top 10 mondial. Soit plus que certaines nations traditionnelles, comme le Pays de Galles (108 000) ou l’Irlande (94 000). Pourtant, l’Empire du milieu est loin de participer à la coupe du monde de rugby.

Même avec l’apparition du rugby à sept aux Jeux olympiques et l’essor du rugby féminin, le rugby semble distant de ses cousins : football, basket, handball, etc. Il existe seulement 105 fédérations nationales membres de la World Rugby, bien moins que d’autres sports collectifs

À quand un champion du monde autre que la Nouvelle-Zélande, l’Australie, l’Afrique du Sud ou l’Angleterre ?

Grégory Scott-Dyson

Le rugby, une mondialisation en trompe l’œil