Le Toulouse Olympique va affronter Feartherstone à 19h30 pour une place en finale de la Super League de Rugby à XIII. La demi-finale se jouera sur la pelouse de Blagnac au Stade Ernest-Argelès.
Toulouse Olympique restait sur une série de 8 victoires de rang, sans la moindre défaite. Mais le week-end dernier, les joueurs de Sylvain Houles se sont inclinés à Toronto, la meilleure série de victoire pour le TO XIII a donc été arrêté. Mais en face, il s’agit d’une équipe invaincue depuis le début des phases finales, pas de défaite pour Feartherstone depuis le match contre … Toulouse Olympique début septembre. Et si c’était La chance pour le TO d’accéder à une finale de Championnat. La double confrontation en phase régulière donne l’avantage aux toulousains avec deux victoires. Malgré ces deux victoires, les compteurs sont remis à zéro, il s’agit d’une demi-finale et surtout les deux équipes jouent une place en Finale.
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— Toulouse Olympique (@TOXIII) September 29, 2019
« Nous sortons d’un match très difficile à Toronto, avec une équipe qui a été très propre et très réaliste. Ce match nous donne beaucoup de leçon pour la suite. Je pense qu’on leur a donné trop de munitions et au contraire eux ne nous ont pas donné grand-chose, ce qui fait vraiment mal. Mais les leçons à retenir ne sont pas toutes négatives, il faut aussi garder en tête qu’on ne doit rien leur donner. Il y a des choses à faire tout de même qui sont intéressantes, nous avons été très dangereux dans leur camp et sur chaque incursion. Il ne faut pas avoir peur de partager le ballon et surtout d’aller chercher les espaces à l’extérieur. Maintenant, on est toujours en vie et il y a ce match contre Feartherstone qui nous attend. On s’entraîne et on joue pour ça, pour avoir des matchs de phases finales. Ce match est important et il est chez nous mais contre une équipe de Feartherstone qui arrive en confiance après deux victoires à l’extérieur. Il va nous falloir sortir un grand match, complet, être réaliste, bien construire la pression et surtout s’appuyer sur une bonne défense. J’espère qu’on aura du monde derrière nous, pour nous soutenir à Blagnac, c’est important. Parce que les garçons doivent être prêts et qu’on est tout ce soutien parce qu’on revient de Toronto et les garçons doivent bien récupérés pour être prêts dimanche soir. »
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— Toulouse Olympique (@TOXIII) September 27, 2019
Les joueurs et les membres du staff vous attendent nombreux pour ce match et pour les encourager un maximum dans cette quête d’une finale. Le coup d’envoi sera donné aux alentours de 19h30 sur le terrain de Blagnac, et les joueurs seront tous prêts à en découdre.
🇫🇷 Le groupe Toulousain pour la réception de Featherstone dimanche à Blagnac (19h30).
— Toulouse Olympique (@TOXIII) September 27, 2019
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🇬🇧 Toulouse squad to face @FevRovers. pic.twitter.com/7rMb7TeNVI
Bastien Rodrigues
Le 18 juin dernier, la liste des 37 joueurs convoqués afin de préparer la Coupe du Monde a été révélé par Jacques Brunel. Celle-ci était composée d’un groupe de 31 ainsi que de 6 réservistes.
🇫🇷 Voici les 37 joueurs retenus pour la préparation de la Coupe du Monde 2019 au Japon ! Il est composé d'un premier groupe de 31 joueurs et de 6 suppléants ! #XVdeFrance #RWC2019 #NeFaisonsXV pic.twitter.com/FeJWbSUmDS
— France Rugby (@FranceRugby) June 18, 2019
Au terme ses deux premiers matchs amicaux sur les trois prévus, la France affiche alors un bilan d’une victoire (27-10) pour une défaite (17-14) contre l’Ecosse.
A l’aube du dernier match de préparation des Bleus avant de s’envoler vers leur camp de base au Japon, l’annonce de la composition face à l’Italie a provoqué un début de remous dont le rugby français. Actuellement en recherche de soutien populaire, se serait bien passé, écornant au passage les célèbres valeurs de l’Ovalie.
En effet, le sélectionneur s’était exprimé durant la préparation affirmant aux joueurs qu’ils auraient tous leur chance au cours de celle-ci, logiquement les concernés qui n’ont pas pris part aux deux premiers tests se verraient alors intégrer la feuille pour le derby transalpin prévu un peu moins d’une semaine plus tard au Stade de France.
Mais des 3 joueurs disponibles n’ayant pas encore foulé les pelouses arborés de la tunique frappée du Coq durant la préparation. Seul Virimi Vakatawa, arrivé afin de suppléer le forfait, du meilleur ami de Fabien Galthié, Geoffrey Doumayrou, aura la chance de s’exprimer dans une enceinte Dionysienne au nouveau record d’affluence. Anthony Belleau et Vincent Rattez, quant à eux, partant réservistes au départ, devront se contenter du costard en tribune pour la troisième fois consécutive.
A noter que ces fils spirituels de Loïc Jacquet n’ont pas été les seuls à n’avoir disputé aucun match, Maxime Machenaud (blessé), Demba Bamba (blessé) et Bernard Le Roux (suspendu) complétant ce quintet.
Malgré le Mea Culpa public du sélectionneur, plusieurs figures du rugby français se sont exprimés à ce sujet. A commencer par certains joueurs, ce qui est notamment le cas d’Arthur Iturria qui n’a pas manqué de préciser que les deux oubliés (ou placardisés, à vous de juger) du groupe France n’avaient rien à envier aux restes de leurs coéquipiers concernant les tests et les aptitudes physiques. Sofiane Guitoune s’était lui exprimé un peu plus tôt dans la semaine, louant leur implication au cours de ce stage de préparation mais également faisant part de la déception des non-retenus.
- Le capitanat de Guirado
— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) August 28, 2019
- Les choix en troisième ligne
- Iturria
- La préparation pour rien de Rattez et Belleau
- Paul Gabrillagues
- Les 31
Brunel s'explique 👇
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💬 Iturria : "Rattez et Belleau affichent de meilleurs tests physiques que beaucoup. Et ça c’est dur" #rugby #XVdeFrance https://t.co/UifHa4EsjP via @acturugbyfrance
— Actu Rugby (@acturugbyfrance) August 28, 2019
L’occasion également de profiter d’une sortie médiatique du président toulonnais Mourad Boudjellal, concerné par la situation de son jeune ouvreur de 22 ans, afin d’interroger la gestion des hommes du staff du XV de France, ne manquant pas de passer le bonjour à son ancien entraîneur Fabien Galthié, adjoint de Brunel et futur sélectionneur du XV de France, au passage.
Mais qu’en est-il des deux intéressés ?
Concernant Anthony Belleau, il a demandé à Jacques Brunel des explications concernant sa situation et cet imbroglio. Remonté le Toulonnais a précisé qu’il était resté à Marcoussis (tout comme le Rochelais Rattez) la semaine avant le match contre l’Italie afin de conserver ses chances et de montrer sa disponibilité en cas de forfait d’autres joueurs au cours de la compétition mais qu’il le faisait pour les copains avec lesquels il a vécu une préparation intense et non pour les membres du staff.
Rugby - XV de France : L’énorme coup de gueule d’Anthony Belleau sur la liste de Brunel ! https://t.co/MCZMiEUgNw pic.twitter.com/pcs8k4auMh
— le10sport (@le10sport) September 3, 2019
Vincent Rattez, a lui fait part de sa déception de manière humoristique sur les réseaux sociaux en nous montrant son habileté smartphone en main à défaut d’avoir pu le faire avec la gonfle sur le pré :
Mais se trouve-t-on pour autant seulement en présence d’une grossière erreur de communication qui a mis le projecteur sur une situation courante, ou bien est-ce nouveau de laisser de côté des joueurs, prenant part à la préparation, sans qu’ils aient la chance disputer le moindre match durant cette période pour le XV de France ?
Pour pouvoir répondre à cette question, de légers flashbacks sur les trois dernières éditions s’imposent car en effet, tous les 4 ans, plusieurs joueurs doivent faire face à une sortie prématurée du Groupe France pour vivre la Coupe du Monde dans leur Club-House respectifs, mais ces « premiers supporters des Bleus » avaient-ils tous pour autant participé aux matchs de préparations ?
Commençons par un retour en 2015, doux souvenir où hésiter entre la bière et le café au réveil était légitime et perdre contre l’Ecosse un cas de figure de plus en plus acceptable. Phillipe Saint-André convoque alors 36 joueurs, un cut de 5 joueurs est donc à prévoir, dans ces 5 chanceux qui sont repartis avec leurs Wattbike on retrouve :
Tous avaient pris part à la défaite 19-14 en Angleterre le 15 août, pour le premier match de prépa et aucun d’entre eux n’avaient alignés par la suite pour la revanche victorieuse face à ces mêmes anglais (25-20) ainsi que contre l’Ecosse (19-16). Bons baisers de Twickenham.
Remontons ensuite à 2011, où Marc Lièvremont, sélectionneur adulé mais finaliste, appelle 32 joueurs, parmi lesquels figurent des surprises (à la trappe Chabal et Jauzion, bonjour Lakafia et Estabanez) mais aussi des blessés, l’un des joueurs sortant sera d’ailleurs le seul de ces derniers qui n’aura pas réussi sa course contre la montre en la personne du pilier Thomas Domingo, qui n’aura donc pas pu postuler à une place pour les matchs de préparation.
Au contraire de Sylvain Marconnet, autre évincé de première ligne dont les 55 minutes de jeu dans la joute aller victorieuse face aux irlandais (19-12) à Chaban-Delmas n’auront pas suffi pour convaincre le sélectionneur, mais vous aurez l’occasion de retrouver ce joueur sous peu.
Place à 2007 pour finir, la Coupe du Monde se déroule alors en France et le public français découvre le “Rugueuby” commenté par le regretté Thierry Gilardi. Ce sera également l’année de sortie du meilleur jeu de rugby sur console de tous les temps dans lequel les meilleurs d’entre nous ont soulevé le trophée Web Ellis avec la Namibie.
Mais comme pour chaque Coupe du Monde, tous les joueurs appelés pour la préparation n’auront pas l’occasion de participer à cette fête. Bernard Laporte, encore seulement sélectionneur mais déjà porté sur les soufflantes, annoncent de manière assez précoce, directement un groupe de 30 joueurs dès le 14 juin 2007 soit 4 jours avant la finale du Top 14.
Celui-ci va être amené à évoluer au gré des blessures dont seront victimes Elvis Vermeulen (dos) durant cette finale et Sylvain Marconnet, décidément, qui ne se remettra pas de sa fracture du tibia suite à une chute en ski au mois de mars et d’ une fracture de fatigue à la mi-août lors de sa rééducation. Ils seront remplacés respectivement par Thierry Dusautoir, qui saura se saisir de l’opportunité pour devenir le « Black Destroyer » lors d’un certain Quart de Finale aux 27 placages, et Nicolas Mas, aussi surnommé le « Bus » pour ses cadrages débordement et ses aptitudes en mêlée fermée.
Au vue de ses informations, le “Placard Gate” de 2019 fait figure d’exception dans les habitudes de préparation du XV de France en période pré – Coupe du Monde depuis 2007, que les joueurs soient réservistes ou non.
En souhaitant un bon retour aux deux joueurs dans leur club respectifs, ces derniers pouvant difficilement leur reprocher de manquer de forme malgré deux mois sans match officiel.
Romaric Zurczak
Depuis son retour en Pro D2 en 2012, Colomiers enchaîne les saisons entre lutte pour le maintien et bataille pour les places qualificatives à la montée en Top 14. Après une année au bord de la relégation, le club de la Colombe entame une nouvelle saison sous de meilleurs auspices.
La saison dernière, l’US Colomiers s’est maintenu lors de l’avant-dernière journée face à Soyaux-Angoulême. Après une saison éprouvante mentalement et physiquement, le club Columérin souhaite repartir de l’avant pour la saison 2019/2020.
Les mésaventures de l’année passée peuvent permettre au club de rebondir vers de nouveaux horizons. Avec une treizième place peu reluisante l’année dernière, Colomiers peut en tirer des leçons pour ne pas renouveler les mêmes erreurs.
En ce début de saison, Colomiers tentera de conserver la dynamique de la fin de saison dernière, lorsqu’ils avaient fini 6e de la phase retour du championnat. Quant au budget, le club apporte une légère revalorisation, passant de 7 à 7,50 M euros, pour ainsi devenir le huitième budget de la Pro D2.
Du côté sportif, le club a renforcé son staff avec l’arrivée d’un intervenant mêlée, du nom de Gurtho Steenkamp, ancien joueur du Stade Toulousain et champion du monde en 2007. Pour compléter le staff, Fabrice Culinat (demis de mêlée) et David Skrela (jeu au pied) continuent d’intervenir au sein du club. Les deux intervenants combinent presque vingt ans d’histoire Columérine. C’est à travers ces quelques grands anciens que le club de Colomiers continue à véhiculer sa culture.
En ce qui concerne les entraîneurs, les dirigeants de Colomiers maintiennent leur confiance au duo Julien Sarraute (entraineur principal et des arrières) et Fabien Berneau (entraineur adjoint et des avants). Au club depuis le 18 février 2019, le binôme a permis d’accrocher le maintien dans la seconde division professionnelle à la faveur d’une « remontada » surprenante. Le choix de la continuité s’imposant donc de lui-même.
La saison dernière, sur les 15 rencontres au stade Michel Bendichou, Colomiers en avait remporté 12, contre seulement trois défaites face aux candidats à la montée en Top 14 : Nevers, Bayonne et Oyonnax. Un motif de satisfaction quant à la saison à venir.
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Cette saison, Colomiers devra faire sans certains des joueurs emblématiques du club, partis à la retraite l’année dernière. Ils sont quatre dans ce cas-là : Romain Mémain, Fabrice Catala, Damien Neveu et Sébastien Inigo.
Pendant l’intersaison, le club en a profité pour « cibler quelques recrutements ». Malgré le départ de 15 joueurs, dont les talentueux Jaminet, Bordenave et l’ancien de la maison Cazenave, Colomiers a recruté pas moins de 9 joueurs : Martin Carré (ailier), le George Earle (2e ligne), Edoardo Gori (demi de mêlée), Jules Soulan (ouvreur), Fabien Perrin (centre), Josua Vici (ailier), Gilen Queheille (demi de mêlée), Manukula (seconde ligne), Laforgue (Saint-Jean-d’Angely) et le joker coupe du monde Davit Gigauri (deuxième-ligne).
L’encadrement sportif a voulu séparer le recrutement en trois axes : jeunes espoirs, revanchards issus de la Fédérale, et enfin joueurs d’expériences. Pour le dernier point, Colomiers a fait appel au seconde ligne sud-africain de Cardiff Blues, George Earle (32 ans), de l’ailier fidjien Josua Vici (25 ans) puis du demi de mêlée Eduardo Gori (29 ans). L’ancien titulaire de la Squadra Azzurra peut s’apparenter comme étant la recrue phare de l’été. Du haut des ses 69 sélections et de ses deux participations en coupe du monde (2011 et 2015), il cherchait à relancer sa carrière du coté de Michel Bendichou après sa mise à l’écart de l’équipe d’Italie. Eduardo Gori a été recommandé à l’encadrement columérin par un certain… Jacques Brunel, ancien entraîneur du club et sélectionneur du XV d’Italie.
Arrivées:
George Earle (Cardiff), Davit Gigauri (CSM Bucarest), Alexandre Manukula (Prêté par Toulouse), Edoardi Gori (Trévise), Gilen Queheille (Lavaur), Jules Soulan (Dijon), Fabien Perrin (Bourg-en-bresse), Josua Vici (Houston), Maxime Laforgue (Union Cognac-Saint-Jean)
Départs:
Adrien Bordenave (Oyonnax), Otar Turashvili (Pamiers), Jonny Fa’amatuainu (Pas conservé), Romain Mémain (Retraite), Sione Timani (La Seyne), Marlus Antonescu (Bourg-en-bresse), Sébastien Inigo (Retraite), Damien Neveu (Retraite), Joris Cazenave (Nevers), Brandon Fajardo (Bayonne), Chris Tuatara-Morrisson (Wests Scarborough), Fabrice Catala (Retraite), Yoram Moefana (Bordeaux), Randall Kamea (Pas conservé), Iban Etcheverry (Angoulême), Venione Voretamaya (Narbonne), Kylian Jaminet (Nevers)
À la suite de ce recrutement estival, le groupe columérin contient plus que 35 joueurs dans son effectif, dont 30 contrats professionnels et 5 contrats espoir. Un groupe qui se présente avec un effectif plutôt stable dans son ensemble, même si le duo d’entraîneurs a misé sur un effectif plus restreint comparé aux années précédentes.
Autour de l’équipe se trouve l’emblématique capitaine de Colomiers, le troisième ligne Aurélien Béco (33 ans). Pour sa dernière saison au club, il aura la lourde tâche d’assurer la transmission d’un nouveau cycle. Le néo retraité pourra compter sur quelques anciens du club pour l’épauler dans sa mission : Romain Bézian (31 ans), Damien Weber (33 ans) ou encore Thomas Dubois (30 ans).
Dans ses rangs, Colomiers compte un mondialiste, en la personne du Namibien Johan Deysel (27 ans). Recruté en 2018 au Natal Sharks en tant que joker médical du centre Grégoire Maurino, il a depuis rempilé au club pour une saison supplémentaire. La saison dernière, il a disputé pas moins de 17 matchs de Pro D2 et s’affiche désormais comme la figure de proue de l’attaque columérine. Lors de la coupe du monde 2015, il avait participé à trois rencontres : Tonga, Argentine et Nouvelle-Zélande. Contre les All-Blacks, il avait notamment inscrit un essai étourdissant, après avoir battu trois défenseurs.
Pépinière de talents, le club de la banlieue de Toulouse profite de son centre de formation pour former les joueurs de demain. Dans l’effectif professionnel, nombreux sont ceux à avoir été formés au club : Clément Lagain, Grégoire Maurino, Thomas Dubois… Dans un championnat aussi exigeant que la Pro D2, rares sont les clubs possédants autant de joueurs formés au club.
Par ailleurs, la saison dernière a été particulièrement fructueuse pour les sections jeunes du club. Les Espoirs ont réussi à se qualifier pour les demi-finales du championnat de France. Puis, les juniors Crabos du club sont devenus champions de France. Ces réussites montrent à quel point le club de Haute-Garonne attache de l’importance à son centre de formation. Ce pourquoi le club a inclus de nombreux espoirs dans l’effectif de cette saison : Léopold Dupas, Alexandre Ricard, Wael Ponpon…
PHOTO D’ÉQUIPE.
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Le club à la colombe démarre sa saison tambour battant, avec des déplacements d’entrée chez les deux relégués du Top 14, Grenoble et Perpignan, en plus d’Oyonnax, soit trois équipes candidates à la montée finale. Entre-temps, ils recevront Mont-de-Marsan, habitué des phases finales, et Soyaux-Angoulême. Après cette période délicate en début de saison, le club pourra en tirer les premières conclusions. Un bon test pour juger l’US Colomiers version 2019/2020.
Pour ne pas reproduire les mêmes erreurs que l’année précédente, le club a décidé de reprendre la saison plus tôt qu’auparavant. Pour préparer au mieux la saison 2019/2020, les joueurs ont eu le droit à deux stages de préparation : la première d’une semaine à Saint Lary (stage de cohésion) et la seconde à Saint-Affrique pendant le challenge Vaquelin. C’est à cette occasion que les Columérins ont disputé leur seconde rencontre de préparation face à Nevers, victoire 21 à 14. Une semaine auparavant, Colomiers avait disputé leur traditionnel « match amical » face au voisin haut-garonnais, le Stade Toulousain. Défaite 21 à 12 au stade de Gaillac.
Présent aux commandes du club depuis 2004 après la rétrogradation en Fédérale 1 de Colomiers, Alain Carré souhaite « retrouver une forme de stabilité et redevenir une place forte du Pro D2 ». Pour inciter les supporters à garnir les tribunes du stade, le président a lancé l’opération « abonnement à 1€ » (un abonnement pour 1€ pour un abonnement acheté). Résultat des courses, les ventes d’abonnements ont augmenté de plus de 15% par rapport à la saison dernière. De quoi remplir les 11 000 places du champêtre stade Michel Bendichou. Par ailleurs, un nouveau groupe de supporters a été lancé cette saison avec le Kop Bleu et Blanc. Nul doute qu’avec Loco, la mascotte de l’US Colomiers, ils élèveront leur voix pour supporter les Marine et Blanc.
Depuis 2017 et le départ du duo d’entraîneurs Bernard Goutta et Philippe Filiatre, Colomiers a du mal à s’en remettre. Pour preuve, la direction du club a engagé un trio et deux duos d’entraîneurs en l’espace de moins de 3 ans. Après quatre années à la tête du club, les deux anciens entraîneurs avaient réussi l’exploit de mener Colomiers jusqu’en demi-finale de la Pro D2 en 2016.
L’entraîneur principal, Julien Sarraute, insiste avant l’aurore de la saison à venir sur « l’état d’esprit que doivent afficher les joueurs ». Les deux fils directeurs pour l’entraîneur sont “ l’enthousiasme et la passion ”. Ils doivent animer notre saison ». L’ancien auscitain désire par-dessous tout de ne pas revivre la même saison passée. Il ambitionne même de rester invaincu à domicile, comme l’un des objectifs de la saison. Après plus de sept saisons d’affilées passées dans l’antichambre du Top 14, les columérins peuvent légitimement viser à la première moitié du championnat.
Quelque peu revigoré par la nouvelle saison en vue, Colomiers part à la reconquête de sa « passion et de son enthousiasme », comme le répète inlassablement joueurs et dirigeants du club. Il est question d’un nouveau départ pour un club qui aspire à vivre une belle saison. Pour ce faire, les Columérins doivent retrouver cette sérénité qui leur a tant fait défaut les deux dernières saisons. Fidèle à sa marque de fabrique, à savoir la formation de jeunes joueurs pétris de talents, l’US Colomiers peut de nouveau regarder vers l’avenir avec fierté.
Le club de la banlieue toulousaine a déjà remporté un titre européen. C’était en 1998 en Conférence européenne – désormais dénommée Challenge Cup – face à l’USAP, sur le score serré de 15 à 13. L’année suivante, l’US Colomiers réussit à s’immiscer jusqu’en finale de la H Cup – aujourd’hui à la Champions Cup – devant un public de Lansdowne Road conquis aux irlandais d’Ulster (21 à 6).
Durant cette « belle époque » columérine, quelques grands noms du rugby français ont joué au stade Michel Bendichou : Fabian Galthié, Jean-Luc Sadourny, Francis Ntamack, Yannick Jauzion ou encore l’actuel consultant jeu au pied du club, David Skrela.
Futur sélectionneur de l’équipe de France, Fabien Galthié a porté la tunique des Marine et Blanc de Colomiers
Gregory Scott Dyson et Romaric Zurczak