Ce dimanche à 17h30 aura lieu un des plus gros chocs de l’année football, qui opposera le champion d’Angleterre, Manchester City au champion d’Europe, Liverpool. L’occasion de se pencher sur cette rivalité naissante qui nous promet un match du tonnerre.
Comme le prouvent les statistiques de ces deux dernières saisons, les confrontations entre Reds et Sky blues sont toujours très excitantes. En effet, chaque rencontre a sa part de rebondissements et de suspens. Les résultats parlent d’eux-mêmes, 5-0 pour city puis 4-3 pour Liverpool en 2017/2018. Et 2-1 pour les hommes de Pep Guardiola dans leur antre la saison dernière au terme d’un match absolument épique.
Désormais, l’affiche entre ces deux mastodontes est certainement la plus attendue de Premier League, et peut être même d’Europe. Et les chaînes de télévision ne vont pas s’en plaindre. En effet, dimanche après-midi, les audiences devraient encore battre des records. L’ensemble des spectateurs attend un match de dingue, ce qui, au vu des récents résultats des deux équipes, n’est pas impossible. Les scousers sont invaincus en championnat depuis le début de la saison et enchaînent les matchs fous ces derniers temps. A l’instar de ce tour de coupe de la ligue complètement invraisemblable face aux Gunners d’Arsenal (5-5, 5-4 TAB).
Côté Manchester City, tout va également bien, les coéquipiers de Kun Aguëro restent sur trois victoires de suite en Premier League et viennent de concéder le nul à San Siro (1-1) en Ligue des Champions face à l’Atalanta Bergame. Les regards sont désormais tournés vers ce choc qui s’annonce prometteur et électrique, entre deux équipes de plus en plus rivales…
🔴🔴 M A T C H D A Y 🔵🔵
— Liverpool FC (@LFC) November 10, 2019
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Ces dernières saisons, les deux clubs ont commencé à nouer une relation très intime. En effet, quelque chose de spécial s’est créé entre ces deux équipes qui se retrouvent désormais en concurrence sur tous les tableaux. Une rivalité qui rappelle un peu celle observée dans les années 2000 entre le Manchester United d’Alex Ferguson et l’Arsenal d’Arsène Wenger. Alors bien évidemment la rivalité Liverpool-Manchester City est encore loin d’égaler son iconique grande sœur… Mais chaque saison elle s’en rapproche. De part des matchs fous, des atmosphères toujours plus chaudes, des déclarations sans cesse plus piquantes. Pour l’instant, elle est assez mesurée et calme, en effet aucune animosité visible ne règne entre les deux camps.
Cependant, le calme n’est pas certain de perdurer au fil du temps si le match continue. Et n’oublions pas qu’elle oppose Manchester à Liverpool, deux villes pas forcément réputées pour bien s’entendre… On a tous hâte de voir si la rivalité va continuer, si le spectacle va perdurer. En tout cas une chose est sûre, la Premier League doit être bien ravie de compter ses deux équipes dans son championnat, et les fans aussi d’avoir la chance d’assister à un match si excitant.
Victorien Huc
Le 8 mai dernier, Tottenham triomphait face à l’Ajax Amsterdam (2-3) au terme d’une rencontre folle et désormais dans la mémoire de tous. Le club londonien atteignait ainsi la première finale de Ligue des Champions de son histoire. Mais qu’il paraît loin ce temps de joie et de succès. En effet, l’automne a laissé place au doute, à l’inquiétude et aux mauvais résultats. Ces derniers s’enchaînent pour les hommes de Mauricio Pochettino qui pointent à une très préoccupante 7ème place en Premier League. Et ce n’est guère mieux sur la scène européenne, où les Spurs viennent de se faire humilier par le Bayern dans leur antre (2-7). Ils affrontent l’Etoile Rouge de Belgrade ce mardi pour ce qui ressemble déjà à un match décisif. Et que dire de leur piteuse élimination en coupe de la ligue face à Colchester (0-0, défaite aux tirs au but), équipe de D4.
Rien ne va plus pour le club de Daniel Levy…
Comme le dit la définition, la lassitude est le fait d’éprouver un certain agacement à force d’écouter toujours les mêmes discours et les mêmes personnes. Et c’est peut-être le cas pour nombre de joueurs de Tottenham. En effet, Mauricio Pochettino est l’entraîneur des Spurs depuis désormais 5 ans, une éternité dans le football actuel. L’ossature de son équipe est la même depuis un moment également. Les méthodes d’entraînement très dures du disciple de Bielsa semblent de moins en moins acceptées et écoutées. Ce qui se ressent sur le terrain par une équipe en manque d’envie et de vie. On peut prendre en exemple l’humiliation face au Bayern, où jamais les londoniens ne se sont révoltés. Ils ont paru apathiques et n’ont jamais fait douter les munichois. Même les joueurs clés de l’effectif n’ont pas donné le moindre signe de rébellion.
North London is RED!!! pic.twitter.com/1Te5YjqpWo
— Serge Gnabry (@SergeGnabry) October 1, 2019
Comme le montre leurs performances, les cadres ne sont pas à la hauteur en ce début de saison. Ils ne réussissent pour l’instant pas à sortir leur équipe de la crise. A l’instar de Christian Eriksen, en instance de départ, certains paraissent en manque de punch. Ces dernières saisons, malgré de superbes performances et une très belle progression, Tottenham n’est jamais parvenu à remporter le moindre trophée, le dernier remontant à … 2008. Ce qui inévitablement impacte la motivation des joueurs clés, toujours à la recherche de plus de succès. C’est pourquoi plusieurs d’entre-eux, comme le maestro danois, cherchent une porte de sortie vers un club plus huppé, capable de leur faire passer un cap et de remporter enfin des titres. Car on ne va pas se mentir, si les Spurs ne remportent rien cette saison, il est fort probable que l’enfant du club Harry Kane aille voir ailleurs. Et si cela arrive, bon nombre de joueurs suivront. Le football est ainsi, les footballeurs sont comme ça, quand ils n’ont pas ce qu’ils veulent ils vont voir ailleurs…
Cependant, pour le moment la priorité est de relever la tête et d’obtenir rapidement des résultats, au risque de se retrouver loin dans quelques temps. Et cela commence dès cette semaine en Ligue des Champions face à l’Etoile Rouge de Belgrade. Les anglais devront faire preuve d’application et d’envie pour enfin lancer leur campagne européenne et surtout leur saison. Quant à l’avenir de Mauricio Pochettino, il serait difficilement envisageable de le débarquer si tôt dans la saison, au vu des services rendus depuis 5 saisons. Mais bon de nos jours en football tout est possible… Le technicien argentin a probablement fait la saison de trop. Un départ au soir de la finale de Ligue des Champions aurait été plus adéquat… Une remise en question est primordiale pour continuer de grandir, car tôt ou tard « Poch » finira bien par quitter le navire…
Victorien Huc
Quintuple vainqueur de la Ligue des Champions, le FC Barcelone est une puissante institution. Il est très influent et jouit d’une très grande popularité aux quatre coins du monde. Cependant, au cours de ces dernières années, le Barça a petit à petit perdu sa singularité. Il a en effet cédé aux sirènes du football business, en témoigne l’envie des dirigeants barcelonais de rapatrier Neymar. Envie qui interroge les socios catalans. Décryptage d’une équipe et d’un club qui n’est plus lui même.
Sous les ordres du technicien catalan Pep Guardiola, le FC Barcelone a très certainement vécu ses meilleures heures. Il a remporté pas moins de 14 trophées dont deux coupes aux grandes oreilles, respectivement en 2009 et 2011. Les blaugranas ont également livré plusieurs récitals mémorables, à l’instar de celui du 29 novembre 2010 face à l’ennemi madrilène (5-0) ou encore en finale de Ligue des Champions 2011 face à Sir Alex Ferguson et sa bande (3-1). Pendant 4 saisons le Barça a mis toute l’Europe à ses pieds, on pensait alors que cela ne s’arrêterait jamais. Mais toutes les belles choses ont une fin, et c’est Guardiola qui a préféré partir en mai 2012. Le regretté Tito Vilanova lui a succédé, sans trop de réussite. Car malgré un titre de champion acquis avec 100 points au compteur, les catalans se sont fait atomiser en demi-finale de Ligue des Champions par le Bayern de Heynckes (7-0). Et au fur et à mesure des saisons le Tiki-Taka a disparu. Certes on pouvait en apercevoir quelques facettes avec Luis Enrique, mais la nomination d’Ernesto Valverde a encouragé sa perte. Les aficionados barcelonais s’en sont bien aperçus et c’est pourquoi ils réclament avec ferveur le départ de l’ancien de Bilbao. Ce changement de philosophie de jeu a conduit les dirigeants azulgranas à imiter les autres grands clubs européens. C’est-à-dire recruter des stars à coups de millions, ce qui fait qu’aujourd’hui les jeunes du centre de formation sont de moins en moins utilisés en équipe première.
Lors de la finale de la Ligue des Champions 2011, ils étaient sept joueurs formés au club à être titulaires (Valdès, Piqué, Iniesta, Xavi, Busquets, Messi et Pedro). A contrario, ils n’étaient que 5 face à Liverpool la saison dernière. La différence n’est pas si frappante, cependant parmi les 5 on compte Messi, Piqué, Busquets et Jordi Alba. Tous les quatre trentenaires. Seul Sergi Roberto (27 ans) n’a pas encore franchi ce cap. Le catalan est le dernier joueur sorti du cru à s’être imposé en équipe première. Sa première convocation remonte à… 2010. Une éternité. Les Iniesta, Xavi, Puyol ou autre Valdès n’ont pas été remplacés par des joueurs maison mais par des recrues. Des recrues ne possédant pas l’ADN Barça, on dénombre d’ailleurs pas mal d’échecs de la part de la cellule de recrutement ces derniers mercatos (Arda Turan, Kévin Prince Boateng, Denis Suarez ou encore André Gomes). Ce manque de considération de la part de l’équipe première a poussé certains jeunes à plier bagage. Le dernier en date est le prodige néerlandais Xavi Simons (16 ans) fraîchement parti au PSG. Ce départ doit susciter une remise en question de la part de Josep Maria Bartomeu, le président, et ses hommes qui s’ils continuent comme cela verront de plus en plus de jeunes pépites leurs filer sous le nez.
Les rumeurs concernant un possible retour de Neymar à Barcelone ont alimenté ce mercato d’été 2019. Cependant, la première vraie offre des catalans auraient été reçu le 27 août par Leonardo. A cause du manque de liquidité de son ancien employeur, le brésilien va finalement rester à Paris. Tout ça pour ça… Mais le souhait du directoire catalan de faire revenir le numéro 10 de la Seleçao démontre bien une certaine impatience du côté de Barcelone. Car depuis 2015 et son dernier titre de champion d’Europe, le Barça n’y arrive plus en Ligue des Champions. Il vient en effet de subir deux remontadas en deux ans, face à la Roma (3-0) et Liverpool (4-0). Et pour enrayer cette mauvaise dynamique européenne, il vient d’engager Antoine Griezmann et Frenkie de Jong, deux joueurs confirmés. Il y a quelques années, les Blaugranas auraient plutôt fait jouer des jeunes formés au club. Mais aujourd’hui le Barça ne veut plus leurs laisser le temps de grandir, d’apprendre au haut niveau et de percer. Car il a cédé à la pression médiatique et à cette constante envie de résultat. Mais on ne gagne pas une Ligue des Champions à coups de millions d’euros, on la gagne à travers le football. Et ce football le FC Barcelone est en train de le perdre.
Victorien Huc
Vétéran le plus célèbre de Liga, Aritz Aduriz Zubeldia est un joueur unique. De part son style de jeu peu espagnol ou encore sa personnalité et sa classe. Depuis désormais plus de 17 ans, le basque régale le public espagnol grâce à de nombreux buts, il a marqué et continue de marquer de son empreinte l’histoire de l’Athletic Bilbao, son club de toujours.
Il a à ce jour inscrit pas moins de 174 réalisations en 403 apparitions pour le club de son coeur. Présentation d’un joueur atypique, qui a dû batailler pour s’imposer au plus haut niveau, et qui est parvenu à séduire toute l’Espagne.
L’actuel numéro 20 de l’Athletic Bilbao est né un jour de février 1981, à Saint-Sébastien. La ville de… la Real Sociedad, l’ennemi juré des rouges et blancs. Il tape ses premiers ballons très tôt, chez les amateurs du CD Aurrera de Vitoria, il passe toute son adolescence dans sa région natale. Il rejoint ensuite Bilbao, le grand club du pays basque, où il finit sa formation. Il joue son premier match avec l’équipe première le 14 septembre 2002 contre le FC Barcelone (défaite 2-0).
En manque de temps de jeu, il part à Burgos puis à Valladolid pour continuer sa progression. Avant de revenir à Bilbao en 2005. S’en suivra deux autres expériences, à Majorque et à Valence. Il n’y réussit pas les meilleures saisons de sa carrière mais il parvient tout de même à goûter à la Ligue des Champions et à la sélection espagnole.
En 2012, Aduriz rentre au bercail. D’abord en concurrence avec son compatriote Fernando Llorente, le basque profite du départ du champion du monde pour s’imposer en attaque comme le buteur n°1 de son club. Il enchaîne les bonnes performances, en témoigne des statistiques toujours meilleures. Il remporte même quelques trophées individuels. Il est en effet deux fois vainqueur du trophée Zarra, en 2015 et 2016, récompensant le meilleur buteur espagnol de Liga. Il est aussi élu par deux fois meilleur réalisateur de Ligue Europa, en 2016 et en 2018. Cependant son principal fait d’arme reste la supercoupe d’Espagne 2015. Il a battu le FC Barcelone à lui tout seul, inscrivant 4 buts lors de la double confrontation. Ce titre est le seul de sa longue carrière.
On ne se souviendra donc pas d’Aritz Aduriz pour son palmarès. Il a marqué son époque à sa manière…
L’attaquant basque est à l’image de son club : un des derniers romantiques à perdurer dans le football actuel. Il a en effet évolué durant la majorité de sa carrière au sein de l’Athletic Bilbao. Les seules fois où il s’est « exilé », il a toujours fini par revenir chez lui. Et c’est dans le club de sa vie qu’il achèvera sa carrière en 2020. Un peu comme un couple qui se perd et se retrouve. Car ce qui le lie à l’Athletic Bilbao c’est bien de l’amour. Un mot dont beaucoup des joueurs actuels ignorent la signification. Le football d’aujourd’hui est basé sur les statistiques et les résultats. Le côté humain et les émotions disparaissent petit à petit…
Alors prenons le temps de remercier Aritz Aduriz, qui nous rappelle encore la beauté de ce sport et les émotions qu’il peut générer. Profitons à fond de le voir jouer, d’admirer ses gestes comme son ciseau acrobatique extraordinaire face au FC Barcelone. Car quand arrivera la fin de la saison, les vrais fans de football verserons à coup sûr une larme.
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Victorien